Le Périgord ne manque pas de sites touristiques : Sarlat, Montignac-Lascaux, la vallée de la Dordogne entre autres. Bergerac a aussi attiré son lot de visiteurs.
Sur les quais de Bergerac au bord de la Dordogne, toutes les 50 minutes, une gabarre accueille une vingtaine de touristes pour une croisière d’environ 1h30 sur le fleuve. L’embarcation traditionnelle, en bois, est l’une des attractions phares de la ville. Chaque été entre 30 et 35 000 personnes s’offrent un petit moment de fraîcheur sur le fleuve, d’autant plus appréciés les jours de fortes chaleurs.
Mais cette année, la saison s’est montrée un peu chaotique, selon le gérant des Gabarres de Bergerac, Pierre Larequie :
Le mois de Juillet a été un peu dur, le mois d’août, pas trop mal. Cela équilibre un peu la saison. Par contre, nous avons noté un petit manque d’argent chez les touristes cette année. Je pense qu’on finira équivalents à l’an dernier, mais qui était déjà en baisse par rapport à 2016. Il y a une sorte de stagnation de la fréquentation en Dordogne.
Une saison en demi-teinte ?
Si les chiffres de l’office de tourisme n'ont pas encore été publiés, le constat dans les rues de Bergerac ne souffre pas de la comparaison avec Sarlat ou Brantôme, deux autres cités très touristiques du département. À midi, les terrasses des restaurants sont pleines à craquer. Tony, restaurateur de la vieille ville confirme la tendance.
À la maison du vin les dégustations s’enchaînent, pour le plus grand plaisir de Laura et Benjamin, touristes champenois, venus découvrir le vignoble du bergeracois.Un mois de Juillet moyen rattrapé par un bon mois d’Août. Les touristes sont toujours fidèles à Bergerac.
Mais aussi, la beauté du nez de Cyrano de Bergerac. Le personnage d’Edmond Rostand rendu célèbre dans le monde entier par Gerard Depardieu dans un film éponyme, trône sur la place centrale de la cité. Des touristes coréens se prennent en photo devant la statue : même pour ces visiteurs du bout du monde, Bergerac reste un nom familier.On a goûté du Bergerac et du Pécharmant. Deux vins très différents, mais quatre bonnes bouteilles. C’est un bon argument pour revenir : le vin, la gastronomie, la beauté des paysages…