Le Boulazac Basket Dordogne (BBD) a concédé une nouvelle défaite à domicile contre Antibes (78-91). Un match contre un mal classé qu'il ne fallait pas perdre pour croire encore au maintien dans l'élite.

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A Boulazac, les matchs se suivent, ne se ressemblent pas forcément, mais à l’arrivée, le résultat est souvent le même : une défaite.

Sur un total de 24 matches joués, le BBD n’a gagné que 7 fois cette saison. Il était donc impérieux de gagner hier, au Palio, particulièrement contre Antibes, un mal classé, pour espérer se maintenir dans l’élite du basket hexagonal.

Parenthèse. Depuis ce mois de mars et le début de la phase retour du championnat. On ne parle plus de ProA, pour désigner les meilleurs clubs, mais de JeepElite. Comme dans le football, le basket français a accepté de se corrompre officiellement pour afficher le nom d’un sponsor.

Malgré la défaite sans appel, 78-91. La rencontre contre les Sharks (requins en anglais) d’Antibes n’a pas vraiment été saignante. Le match a démarré laborieusement. Il a fallu attendre deux minutes avant de voir le premier panier. Et deux minutes, en basket, c’est long. 



Ce début, poussif, fut cependant à l’avantage de Boulazac, qui remportait le premier quart-temps.
« Au lieu de se concentrer sur le score, explique Julien Espinosa, le coach antibois, on s’est alors concentrer sur comment on peut faire pour remettre la main sur ce match ».

Sa lecture du jeu boulazacois a dû être clairvoyante, en tout cas, elle a été payante, puisque progressivement, après quelques consignes et ajustements, les Requins de la Côte d’Azur ont su enrayer les combinaisons des Périgourdins, et le score de basculer irrémédiablement en faveur des visiteurs.



« Je suis en échec complètement sur ma capacité à faire défendre cette équipe, pestait Claude Bergeaud, le coach du BBD en salle de presse. Sur des choses basiques telles que faire des fautes pour empêcher les paniers. »
L’entraineur, comme les spectateurs, n’ont jamais senti un début de révolte parmi les joueurs de Boulazac. Trop tendres.

"A un moment, il faut mettre une patate."


« On est archi agressé. Et il y a rien en retour. Il fallait déclencher une bagarre dans un match comme ça. Je suis très sérieux. On ne peut pas se faire agresser avec les  mains devant. A un moment, il faut mettre une patate. Pour faire comprendre qu’on est des petits et qu’on se révolte ».

Ce manque de mordant sur le parquet rend l’hypothèse d’un maintien en élite totalement irréaliste pour Boulazac. Le club est aujourd’hui 17ème sur 18. Mathématiquement, un maintien est encore possible, mais si on s’en tient à la science du basket, les carottes sont cuites.

10 matches restent à jouer. Un stage à Lourdes est peut-être à envisager.

La prochaine sortie du BBD sera samedi 24 mars, 15h30, pour un quart de finale de Coupe de France contre Monaco à Trélazé (Maine-et-Loire), où les huit équipes restantes sont regroupées.
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