C'est un camouflet reçu par la Première Ministre britannique : la chambre des communes a massivement rejeté, mardi soir, l'accord de sortie du Royaume-Unis de l'Union €uropéenne. Qu'en est-il alors du brexit? A Eymet, le plus britannique des villages périgourdins, on suit l'affaire de près...
Alors que mardi soir, les pro et anti brexit retrouvaient un peu d'espoir dans ce "no-deal" (lire l'article de France-info), les expatriés britanniques qui résident en France, dont près de 40 000 en Nouvelle-Aquitaine, restent pour le moins perplexes. Beaucoup de décisions du quotidien dépendent de cette décision et devront donc encore attendre, vivre et gérer au jour le jour...
Ce mercredi matin, à des centaines de kilomètres de Londres, le village le plus british de France, Eymet, s'est donc réveillé avec un espoir, celui de revoter pour ou contre la sortie de l'union européenne.
Je pense que le vote d'hier soir à la chambre des communes prouve que les gens sont en train de réfléchir, qu'ils se rendent compte qu'ils avaient tort et que ce serait une mauvaise chose de quitter l'Europe.
Je suis totalement contre le brexit. Je pense que nous devons rester en europe. Et même si je ne vivais pas en France , je penserais la même chose.
Plusieurs options s'offrent aux Britanniques : l'organisation d'un nouveau réferendum ou une sortie plus brutale de l'Europe. Une possibilité, loin de ravir les expatriés comme certains Périgourdins.
Je pense qu'il y a beaucoup d'incertitude, mais nous ne savons pas ce qui va se passer pour nous qui travaillons et vivons en France.
J'espère que ça ne portera pas tort aux Anglais qui sont dans la région car ce serait une catastrophe pour Eymet...
Il faut dire qu'avec 500 ressortissants britanniques pour 2600 habitants, les sujets de sa majesté représentent aujourd'hui une composante essentielle à l'identité, au charme de ce petit village périgourdin... si européen finalement!
Emilie Bersars et Florian Rouliès ont rendu visite à ces Britanniques d'Eymet :
Des conséquences pour les particuliers et les entreprises
Si le Royaume-Unis sort de l'Union (ce qui était prévu normalement au 29 mars), il y aura bien-sûr des conséquences dans la vie quotidienne de ces expatriés, notamment pour leur couverture médicale... Voici ce qu'en dit Roger Haigh, Directeur de la Chambre Franco-britannique de Dordogne.
Des conséquences aussi pour les entreprises de la région Nouvelle-Aquitaine. Regardez cette illustration en Poitou-Charente.