C'est la députée de Dordogne Jacqueline Dubois (LREM) qui l'annonce dans un communiqué. La déviation de Beynac ne se fera pas malgré les frais de travaux engagés par le département. C'est la fin d'un épisode polémique tourmenté en Périgord mais il reste à démollir ce qui a été construit...
Deux mois après l'annulation de l'arrêté préfectoral autorisant les travaux (29 janvier 2018), cela confirme que l’Etat, qui avait pourtant accordé ces travaux en 2018, se désengage et suit cet arrêt d’annulation prononcé par le Tribunal Administratif de Bordeaux le 9 avril dernier.
Dans un communiqué, la députée de Sarlat rappelle que la décision du Tribunal admistratif était motivée par le fait que "le projet ne répondait pas à une raison impérative d’intérêt public majeur et que la démolition n’entraînait pas d’atteinte excessive à l’intérêt général".
C'est le coup de grâce pour ce contournement voulu et défendu par le président du Conseil départemental de Dordogne Germinal Peiro.
Une décision qui met fin à des mois de querelles périgourdines, mélant écologie, tourisme et finances et confinant parfois à l'absurdité administrative...