Covid 19 : en Dordogne aussi les artisans sont à poil à cause du confinement

Né en Lorraine, le mouvement #Artisans à poil gagne du terrain sur les réseaux sociaux et dans les départements où les petits commerçants et artisans non essentiels ont été contraits de fermer en raison de la crise sanitaire.

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Fleuristes, coiffeurs, esthéticiennes, photographes, ces commerçants et artisans sont dits "non essentiels" et ont été obligés de fermer à cause de la propagation du Covid. C'est la deuxième fois depuis le mois de mars...

Mis à poil par le Covid

Avec la hastag #artisans à poil, ils font le buz depuis quelques jours sur les réseaux sociaux.
 

Quitte à être mis à poil par le Covid, je préfère le faire moi-même.

#artisans à poil

C'est avec ce commentaire que des artisans et commerçants ont décidé de poser nus pour exprimer leur colère et leur désarroi. Et ils sont de plus en plus nombreux à rejoindre ce mouvement national. Dans le Limousin, en Poitou-Charentes, au Pays basque, les Landes et maintenant la Dordogne, ils sont de plus en plus nombreux à relever le défi de se mettre à nu. Sur la page facebook du mouvement, qui compte 464 abonnés en quelques jours, les photos défilent avec de nombreux commentaires de soutien.
 

 


A poil et sans revenus

En mai, lors du premier confinement, sur les 150 000 entreprises artisanales que compte la Nouvelle-Aquitaine, 22 500 ont fermé définitivement. Les artisans et commerçants redoutent le surendettement et la perte de clientèle si le deuxième confinement dure trop longtemps.

Jérôme est photographe et privé de revenus depuis le début du deuxième confinement.

Cet été, j'ai maintenu la tête hors de l'eau grâce aux photos de naissance et de nouveaux nés mais là je dois piocher dans mes économies. J'attends les aides de l'état.

Jérôme, un photographe périgourdin

Il devrait percevoir 1500 euros d'aides par mois, en attendant il vit sur ses économies. Pamela, elle, est coiffeuse à domicile. Elle n'a pas posé nue, mais elle se sent démunie. "Lors du premier confinement, on a été indemnisés rapidement mais peu. En tant qu'autoentrepreneur, j'ai perçu 50% de mon chiffre d'affaires de 2019. Heureusement que mon époux travaille", commente Pamela.

 

Notre reportage sur le mouvement des artisans à poil en Dordogne ►

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