Dans son canton de Vallée Dordogne, il a été réélu dès le premier tour. Germinal Peiro, chef de file socialiste et président du Conseil départemental de la Dordogne depuis 2015, conserve son fauteuil à la tête du département.
Germinal Peiro, né en 1953, est aujourd'hui âgé de 67 ans. Il a été élu conseiller général puis départemental de la Dordogne pour la première fois en 1988.
Instituteur et grand sportif
Même s'il est né dans l'Aude, Germinal Peiro a passé toute son enfance puis sa vie en Dordogne. Son père, Fernand Peiro était lui-même l'une des grandes figures socialistes du Périgord. Une affiliation politique familiale à laquelle Germinal Peiro doit même son inhabituel prénom, une référence au calendrier révolutionnaire...
En parallèle à ses études puis son premier métier d'instituteur, Germinal Peiro est très sportif. Il intègre l'équipe de France de canoë-kayak, et s'illustre en devenant vice-champion du monde de canoë biplace mixte au Pays de Galles en 1981. Parmi ses autres sports de prédilection : le rugby, le judo, la gymnastique et le ski...
Maire, conseiller départemental puis député
Germinal Peiro adhère au Parti socialiste en 1980, et remporte sa première élection municipale trois ans plus tard, à Castelnaud-la-Chapelle. En 1988, il est élu conseiller général du canton de Domme. Près de dix ans plus tard, en 1997, il devient député de la 4e circonscription de la Dordogne, et le restera jusqu'en 2017.
C'est en 2015 qu'il prend la suite de Bernard Cazeau à la tête du conseil départemental de la Dordogne.
Archives : regardez le portrait vidéo de Germinal Peiro lors de sa précédente élection en 2015
L'affaire du contournement de Beynac
En Dordogne, le nom de Germinal Peiro est associé à celui du contournement de Beynac. Il s'agit d'un projet de déviation initié dans les années 80, que le père de Germinal Peiro soutenait déjà.
Mais ce projet de déviation routière est très controversé. Si en 2018, le projet semble aboutir avec un arrêté préfectoral favorable, en juin 2020, la justice en décide autrement. Le conseil départemental doit abandonner le projet et remettre le site, où les travaux avaient déjà commencé, dans son état naturel.
Malgré ces déconvenues, Germinal Peiro n'a pas renoncé. Et au regard du résultat des élections, les électeurs de Dordogne ne semblent pas lui en tenir rigueur.