Ce fut l'un des grands hommes de la Renaissance. Militaire au service de Charles IX, Catherine de Médicis et Henri II, il termina sa vie à Brantôme, en Dordogne. Il y écrivit ses mémoires, véritables témoignages des moeurs de l'époque.
A l’occasion du coup d’envoi de la commémoration nationale du quadricentenaire de la mort de Pierre de Bourdeille, la ville de Brantôme lui rend hommage avec des spectacles, des animations et des promenades commentées.
Méconnu du grand public
Pierre de Bourdeille s'implante en Dordogne quand Henri II lui confie la Seigneurie et l'Abbaye de Brantôme.
Après de nombreuses campagnes militaires, un accident de cheval le blesse gravement. C'est à ce moment là, alors qu'il devient invalide, dans les quatre dernières années de sa vie, qu'il commence à écrire.
"Il a troqué son épée contre la plume. Il s'est installé à son château de Richemont, et a commencé à écrire énormément, sur les batailles, les femmes, la vie à la cour, et de nombreux poèmes" - Josette Lespinasse Pte de l'association Les Amis de Brantôme
"Il avait appris la poésie avec Ronsard. C'était un grand poète et un très beau chroniqueur de toute l'histoire du 16ème siècle, car il avait parcouru toutes les cours de l'époque" - Catherine Distinguin, secrétaire de l'association Les Amis de Brantôme
Sa "Vie des dames galantes", notamment, raconte la vie des femmes de la cour de Catherine de Médicis, qu'il connaissait particulièrement bien.
Brantôme mourut dans son château de Richemont le 5 juillet 1614. Demeure habitée encore aujourd'hui par ses descendants.
Ses écrits ne furent publiés la première fois qu'en 1655, et ce n'est au XVIIIème siècle qu'il commença à se faire connaître.