Jean Castex et Gérald Darmanin sont en déplacement en Dordogne à l'occasion du tricentenaire des brigades de gendarmerie. Alors que la France rentre en quasi confinement, ils ont commencé leur visite par l'Hôpital de Périgueux puis par le centre de vaccination de la Filature.
L'agenda du Premier ministre a été modifié en raison de l'actualité sanitaire. Et la décision a été validée tard hier soir. Venir saluer les équipes de vaccination dans le département de la Nouvelle-Aquitaine qui enregistre, selon les derniers chiffres communiqués, le plus fort taux d'incidence à la covid 19. Il a accusé une hausse record de + 64%, et plus que doublé en une semaine.
C'est à l'hôpital de Périgueux que Jean Castex s'est d'abord rendu. Accueilli par la maire de Périgueux, Delphine Labails, le directeur de l'hôpital Thierry Lefèbvre et le Préfet de la Dordogne, Frédéric Perissat, il a visité le service de réanimation. Sur les réseaux sociaux, le Premier ministre rappelle que "respecter les restrictions sanitaires, c'est aussi respecter l'engagement et le dévouement" du personnel soignant dont il a constaté "l'exceptionnelle mobilisation mais aussi la fatigue".
Ici au @CH_Perigueux, et lors de chacun de mes déplacements dans nos établissements de santé, je mesure l’exceptionnelle mobilisation mais aussi la fatigue de nos soignants.
— Jean Castex (@JeanCASTEX) April 3, 2021
Respecter les restrictions sanitaires, c’est aussi respecter leur engagement et leur dévouement. pic.twitter.com/UhUeCYIUE4
Jean Castex a ensuite visité le centre de vaccination de la Filature-sur-Isle toujours à Périgueux où il a apprécié l'ambiance conviviale.
Le Premier ministre s'est assuré des délais de prise de rendez-vous.
"Vous madame quand avez-vous eu votre rendez-vous ?" interroge-t-il. Hier s'entend-il répondre. "Vous avez eu beaucoup de chance".
A la tête de ces centres de vaccination, médecins, infirmières volontaires mais aussi sages femmes irritées de ne pas avoir été saluées par le Président de la république lors de son allocution mercredi dernier
On est quand même 24 000 sages femmes sur les 250 000 professionnels qui participent... A moins que vous nous ayez mis dans les vétérinaires.
Un peu plus loin, une patiente qui vient se faire vacciner réclame des vaccins pour tout le monde :
Je suis contente d'être vaccinée, alors, s'il vous plait, faites le nécessaire pour que les labos fassent ce qu'il faut parce qu'on a un sacré problème là.
"C'est capital" répond le Premier ministre. "C'est ce qui va permettre de nous en sortir" insiste-t-il. Message relayé sur les réseaux socaiux : pas de trêve pascale pour la vaccination :
À quelques minutes de là, on vaccine.
— Jean Castex (@JeanCASTEX) April 3, 2021
Pas de trêve pascale dans notre combat contre le virus : la mobilisation générale se poursuit et s’amplifie.
Merci à tous ceux qui s’engagent. Merci à tous ceux qui se protègent et protègent les autres. https://t.co/43qitWvgl5 pic.twitter.com/ZbBNc80yYE
178 personnes sont décédés du covid depuis le début de la pandémie en Dordogne.
Le convoi officiel a ensuite pris la direction de Brantôme-en-Périgord où le Premier ministre a dévoilé une plaque commémorative pour marquer le tricentenaire des brigades de gendarmerie.
Après un échange avec les militaires et leur famille, Jean Castex et son ministre de l'intérieur Gérald Darmanin ont fait une escale à Saint-Astier, au Centre National d'Entrainement des Forces de la Gendarmerie.
EN DIRECT | Trois siècles au service de la protection des Français : suivez le discours de @JeanCastex depuis le centre national d’entraînement des forces de @Gendarmerie, à Saint-Astier. https://t.co/pcnwmZsNl8
— Gouvernement (@gouvernementFR) April 3, 2021