Nos ancêtres les gaulois voyaient la vie en verre. Matière précieuse de l'époque, le verre ornait les tables les plus nobles et parait ostensiblement les tenues les plus riches. Du bling-bling, quoi. Depuis ce mardi, le Musée gallo-romain Vesunna vous en met plein la vue avec l’exposition "Bling-Bling, le verre gaulois en toute transparence !"

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Le verre n'est pas une création de l'époque gallo-romaine, loin s'en faut. Les techniques de production du verre sont nées en Mésopotamie, 3000 à 2000 ans avant notre ère. Mais c'est à la fin du premier siècle avant Jésus-Christ que la technique s'affine et qu'il commence à apparaître sous forme de vaisselle.

Verre précieux

Au premier siècle après Jésus-Christ, les Romains répandent l'usage de leur vaisselle en verre dans les élites gauloises. Matériau encore rare et raffiné, il s'affiche également sur les tenues nobles des hauts personnages. Les fibules, ces broches ornementales richement décorées qui agrafaient les toges sont d'argent, d'or, mais aussi de verre. De plus en plus travaillé, de plus en plus finement ciselé, le verre se fait bague, bracelet, diadème, collier ou boucles d’oreille.

Haute technologie

Bond technologique, à la même époque que la vitre réservée aux plus riches demeures, les Romains découvrent le soufflage du verre à la fin du I er siècle avant notre ère. Ils fabriquent alors bouteilles, pots, coupes, verres et vases. La technique finira par arriver en Gaule.

Produit de luxe et d'importation

Plus répandu, mais toujours matériau de luxe à peine moins coûteux que l'or ou l'argent, le verre est alors importé, en lingots bruts, en provenance d'Égypte ou de Syrie. La variété de ses formes, de ses couleurs, sa transparence et sa plasticité en font un objet de décoration idéal. Du genre de celui qu'on porte pour éblouir la société.

Des pièces toujours inimitables aujourd'hui

Les artistes gaulois vont alors rivaliser d'audace et de créativité. Au point qu'avec toute la puissance de la technologie du 22ème siècle et après des années d'essais, nous sommes toujours incapables de reproduire certaines pièces de l'époque. 

Éclat de verre

Les belles gallo-romaines rivalisent d'éclat... de verre, les hommes montrent leur puissance en exhibant cette verroterie qui n'en est pas encore. C'est ce bling-bling qui fait toujours son effet sur l'homme (et la femme) moderne que propose à voir depuis ce 12 juillet et jusqu'au 31 octobre l'exposition du Musée Gallo Romain Vesunna. 125 pièces sauvées du temps pour parvenir jusqu'à notre curiosité éblouie.

Une mise en relief, et en transparence, une comparaison des techniques modernes et antiques, et une mise en lumière de notre rapport à la fascination du verre d'apparat, brillant de tous ses feux.

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