Finalement, il ira ! Dans un communiqué émis ce matin par son directeur de cabinet, le maire de Sarlat-la-Canéda a officialisé sa candidature aux prochaines législatives. JJ de Peretti montre ainsi qu'il ne lâche pas l'affaire face à son "frère ennemi", Jérôme Peyrat
A 70 ans, le maire de Sarlat reste toujours aussi combatif. On aurait pu penser que la candidature aux prochaines législatives de son homologue de La Roque-Gageac, Jérôme Peyrat, allait clore le débat : que nenni ! C'est un communiqué adressé ce matin aux rédactions par son directeur de cabinet qui l'annonce : "Je suis candidat aux élections législatives". Un choix que l'édile justifie notamment par sa fidélité à la République, à ses mentors (Jacques Chirac et Alain Juppé) et surtout à son territoire et à ses électeurs.Le communiqué de presse annonçant la candidature de JJ de Peretti aux législatives
Les 11 et 18 juin prochains, il reprendra donc le combat sur ses terres, à Sarlat, dans la 4ème circonscription de la Dordogne.
Aspiration légitime, après tout, pour l'ancien ministre de Juppé, ancien conseiller d'Etat, maire de Sarlat depuis 1989 et qui fut déjà député par le passé entre 1993 et 1995. Sauf que cela risque de faire un peu désordre chez les Républicains. Avant même la date butoir du 14 janvier, les instances nationales avaient pressenti leur poulain : le maire de La Roque-Gageac, Jérôme Peyrat. Fort de ce soutien, ce dernier occupait déjà le terrain depuis plusieurs mois, investissait son local (dans Sarlat) et ouvrait compte de campagne ! Il affirme d'ailleurs avoir déjà reçu son guide du candidat et affirme clair et fort qu'il sera confirmé. Dominique Bousquet, président Les Républicains de Dordogne, semble également être confiant.
Réagissant à cette candidature, Jérôme Peyrat "tacle" son probable concurrent en affirmant n'être guère surpris par l'attitude de JJ de Peretti, dûe selon lui à son "amertume" d'avoir été écarté. Il affirme également avoir l'habitude de "lutter contre les conservatismes" (écouter ci-dessous).
©France 3 Périgords
Sauf coup de théâtre, les deux candidatures seront donc maintenues, et l'instance nationale tranchera définitivement ce samedi 14 janvier. Si elle maintient son choix initial, le Juppéiste de Peretti devra maintenir une candidature sans autre étiquette que sa seule popularité personnelle. Un challenge qui ne semble pas lui déplaire, loin de là.