Après deux attaques de veaux en mai, les éleveurs périgourdins sont de plus en plus inquiets pour la sécurité de leurs troupeaux. Ils soupçonnent la présence d'un ou des loups dans les environs. Fait non vérifié. Le Préfet leur a assuré que tout sera fait pour découvrir le(s) prédateur(s).
Dans les environs de St-Paul-La-Roche en Périgord vert, au coeur du parc naturel régional Périgord Limousin, les agents de l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage ont installé quatre caméras, attachées à des arbres.
Quel(s) prédateur(s) ?
Elles sont postées en lisière de forêt, "c'est souvent là où les animaux sauvages se déplacent le soir" explique Eric Brandt, chef de service à l'ONCFS de la Dordogne.
A chaque passage d'un animal, le radar de la caméra se déclenche et des images sont enregistrées.
Ces appareils pourraient ainsi attester de la présence éventuelle d'un loup. Celui soupçonné de dévorer les bêtes des environs. Une quinzaine de veaux depuis un an.
"On est dans l'incertitude de savoir si ce sont des chiens errants ou des loups. Pour notre mode de production, avec des velages en extérieur, il faudrait qu'on ait des réponses. Même si on n'a pas de solution, savoir au moins contre quoi il va falloir se défendre" nous dit un éleveur de bovin de la région.
Aucun indice
Le Préfet Frédéric Périssat a tenu à se déplacer en personne à la rencontre des éleveurs. Afin de les rassurer sur le fait que tout sera fait pour savoir qui s'attaque à leurs bêtes.
Mais pour l'heure, "nous n'avons pas d'indice pour confirmer la présence même occasionnelle du loup" a t-il affirmé. Ajoutant "notre objectif est de nous mettre en ordre de bataille au cas où cette présence deviendrait effective".
Le préfet a annoncé qu'une trentaine de nouveaux référents loups seraient formés en juillet.
Dans le reportage qui suit, nos reporters Florian Rouliès et Pascal Tinon ont suivi la visite du Préfet à la rencontre des éleveurs.