Le don du pépiniériste bergeracois Henri Legrand permet à Bergerac de s'enorgueillir d'une serre où s'épanouissent 150 espèces. Une collection tropicale venue des cinq continents. Ici fougères, orchidées, succulentes, palmiers, ou ficus apprécient, bien à l'abri, la douceur périgourdine
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Bougainvillées, odontonema, balisiers, orchidées et ficus géant, la végétation tropicale exulte dans ce petit coin de serre maintenue à 25° et baignant dans 2 000 mètres cubes d'air chargés à 85% d'humidité.
Un joli cadeau
Les serres municipales de Bergerac s'enorgueillissent de cette belle collection de plantes tropicales issues du don en 1998 d'un horticulteur bergeracois, Henri Legrand. Un passionné qui dès les années 1965 a fait prospérer localement ces espèces exotiques dans des serres chauffées. Ce don représente un fonds végétal de plus de 150 espèces sur 350 m2 d’une grande valeur patrimoniale, qui vient enrichir la production florale de la ville.
Car à proximité, dans des tunnels de culture, 40 000 plantes "ordinaires" d’une grande diversité sont produites chaque année, regroupant entre 12 à 13 000 annuelles, 17 à 18 000 bisannuelles et environ 7 à 8000 vivaces pour venir fleurir les parterres municipaux.
Mais revenons-en à la moite chaleur de la serre. Dans ce petit univers végétal on compte des espèces arborescentes aux vertus médicinales, des cactées, des Palmiers, Ficus, Philodendrons ou Cycas…
Jardin d'acclimatation et réchauffement climatique
Ici, on fait des expériences. Dès avant l'entrée de la serre, un cadre de palmiers, bananiers et yucca et eucalyptus vous accueille, témoin de la faculté d'adaptation des plantes sous nos latitude et de la pugnacité des horticulteurs. À côté, on tente d'acclimater les orchidées jasmin pour qu'elles s'épanouissent à l'air libre bergeracois. Un peu plus loin, on expérimente des plantes de sécheresse adaptées à des rigueurs hygrométriques sévères. Doit-on s'en réjouir ? De plus en plus de plantes venues de pays chaud semblent s'acclimater dans nos contrées aux hivers de moins en moins rigoureux.
Quand les plantes déménagent...
La ville compte valoriser davantage encore cette belle collection qui n'est accessible pour l'instant qu'aux scolaires et à quelques passionnés sur rendez-vous. L'idée est de la délocaliser du centre horticole pour l'amener dans le centre-ville. Le jardin Perdoux (du nom d'une autre famille de jardiniers bergeracois célèbres) pourrait accueillir ces belles plantes pour les rendre accessibles au plus grand nombre.
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