Tout en maintenant que les animaux ne sont pas en état d'urgence comme le prétend l'association One Voice, la préfecture oblige le propriétaire à réduire sa meute à 45 animaux, assorti d'une astreinte quotidienne de 20 €uros
La polémique n'est pas éteinte. L'association de défense animale One Voice continue à demander l'évacuation d'urgence des chiens de chasse de Richard Mandral de l'élevage d'Azerat où ils seraient selon eux traités de manière indigne. Voir l'article ci-dessous.
Ce lundi, l'association condamne une nouvelle fois l'inaction de la préfecture de Dordogne, dénonce toujours des conditions d'élevage maltraitantes, demande le retrait de tous les chiens et qu'une interdiction de posséder un animal soit prononcée contre le propriétaire.
Comme elle en a pris l'habitude (voir l'article ci-dessous), la préfecture a aussitôt réagi. Elle rappelle qu'elle ne relève aujourd'hui qu'une infraction majeure : le nombre de chiens présents. Sur la centaine de chiens dénombrés à l'origine, il n'en reste plus aujourd'hui que 75. C'est tout de même trop selon la Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations (DDCSPP) qui a déjà exigé que la meute soit ramenée à 45 individus.
Elle précise que des suites administratives et pénales ont déjà été prises, le propriétaire a été verbalisé et sera soumis à une astreinte financière journalière de 20 €uros quotidiens jusqu’à ce que le nombre d’animaux soit ramené au niveau exigé.
Reste à trouver un lieu d'accueil pour ces 30 chiens excédentaires. La DDCSPP devrait aider le propriétaire qui semble incapable pour l'instant d'assurer ce placement. Il semble aussi que ces animaux, plus de la première jeunesse et moins indiqués pour la compagnie que pour la chasse ne séduisent guère les particuliers.
Dans ces circonstances, les défenseurs des animaux pourraient peut-être se porter candidats à l'adoption ?