Le tribunal de commerce de Paris a tranché mercredi après-midi sur l'avenir des Menuiseries Grégoire, à Saint Martial d’Artenset, en Dordogne. Deux repreneurs s'étaient manifestés. C'est le fonds d'investissement Prudentia qui a été choisi.
En redressement judiciaire depuis juillet 2018, les Menuiseries Grégoire, où travaillent plus de 400 salariés, devaient faire l'objet d'une décision de reprise, ce mercredi 8 août, au tribunal de commerce de Paris.
L'an dernier, un cabinet spécialisé dans les restructurations avait racheté l'entreprise à la famille fondatrice.
Deux offres de reprises ont été émises. La première, de la menuiserie industrielle Lorillard, prévoit jusqu'à 207 licenciements, sans abondement au PSE.
157 licenciements planifiés
La seconde offre provient du fonds d'investissement Prudentia, avec 157 licenciements planifiés. Le fonds serait prêt à ajouter 100 000 euros au plan social. Cette offre comporterait aussi un projet de formation des salariés pour qu'ils assurent la pose des menuiseries, actuellement sous-traitée, avec une enveloppe de 20 000 euros.
C'est cette offre du fonds d'investissement qui a été choisie par le tribunal de commerce de Paris. Prudentia est partenaire de la BPI (Banque publique d'investissements) créée sous François Hollande en 2012.
Syndicats satisfaits
Les syndicats sont plutôt "satisfaits" de cette décision qui pourrait permettre un "meilleur plan de départs en retraite pour les plus anciens, et moins de licenciements" selon Laurent Marzat, délégué CGT.
Les procédures de licenciement devraient débuter fin août.
Retrouvez le reportage de France 3 Périgords :