51 communes du département sont désormais inscrites dans ce dispositif de vigilance et de protection qui fait appel à la gendarmerie, aux mairies, mais aussi aux citoyens.
L'initiative a été lancée en 2006 pour sensibiliser les habitants d'une commune ou d'un quartier à la protection de leur environnement en les encourageant à adopter une attitude solidaire et vigilante.Une manière de lutter contre les cambriolages et les incivilités en tout genre. Mais pas question pour autant de milice de quartier ou de délation "règlement de compte" de voisinage à tout crin.
Il s'agit juste d'inciter chacun à informer les forces de l'ordre de tout désordre particulier. Un dispositif où le maire joue un rôle majeur, encadré par la gendarmerie nationale.
Efficacité avérée
Si l'opération s'installe durablement, c'est que les effets bénéfiques ont été avérés dans nombre de zones.
Le lien régulier entre les habitants d'un quartier, les élus et les représentants de la force publique a permis d'accroître la réactivité des forces de sécurité contre la délinquance, de renforcer la tranquillité au cœur des foyers et de renforcer la solidarité entre voisins.
Le cap des 50 dépassé
En Dordogne, depuis la semaine dernière, ce sont 51 communes qui ont signé le protocole avec la préfecture et la gendarmerie. Les 3 petits nouveaux sont Condat-sur-Vézère, Hautefort et Urval. Elles pourront faire appel désormais à leurs référents sur la commune. Des intermédiaires locaux très réactifs, avertis en cas de signalement de la gendarmerie, et qui en retour signalent tout fait marquant sur leur territoire.
La gendarmerie incite d'ailleurs les autres communes du département à adhérer à leur tour à cette prévention citoyenne.