Pendant 36 heures, la traque du forcené du Lardin-Saint-Lazare a contraint les habitants à se mettre à l'abri. Il n'y a pas eu école ce lundi 31 mai et les commerces sont restés fermés. L'interpellation du suspect est un soulagement pour les habitants et les autorités locales.
Après 36 heures de traque dans le secteur du Lardin-Saint-Lazare et de Condat-sur-Vézère, l'interpellation de Terry Dupin par le GIGN n'a fait aucun blessé parmi les gendarmes et la population des deux communes limitrophes.
Tout s'est joué en quelques minutes ce lundi 31 mai à Condat-sur-Vézère, où le suspect est repéré à la mi-journée après un appel à témoins lancé dans la matinée. Quelque 300 gendarmes ceinturent une zone boisée de 4km2 et filtrent tous les accès routiers.
La neutralisation du suspect en limite de la zone bouclée met fin à de longues heures angoissantes pour Francine Bourra, la maire du Lardin-Saint-Lazare où réside l'ex-compagne du suspect. Elle se dit soulagée pour ses concitoyens qui ont été exemplaires ajoute-t-elle :
Ca ne pouvait pas mieux se terminer. Je tiens à féliciter les habitants car ils ont respecté les consignes, ce qui a facilité les opérations. Demain (mardi 1 er juin) les écoles rouvivront.
La vie économique reprendra son cours dès ce mardi 1er juin ajoute l'élue, notamment aux papetteries, principal employeur local.
Lors d'une conférence de presse peu de temps après la fin de la chasse à l'homme, le Préfet de Dordogne tient également à remercier toute la population et les élus du Lardin-Saint-Lazare et de Condat-sur-Vézère qui ont été confinés. "Ils ont permis à la gendarmerie de poursuivre son travail dans de très bonnes conditions et sereinement" ajoute Frédéric Périssat.
"C'est un grand soulagement"
C'est à Condat-sur-Vézère, commune limitrophe du Lardin-Saint-Lazare où vit l'ancienne compagne du suspect, que Terry Dupin a été "neutralisé" par un tir de riposte du GIGN. L'homme avait été aperçu auparavant en pleine ville par un témoin qui a alerté les gendarmes, conduisant à son interpellation.
"La situation aurait pu dégénérer mais on s'est heureusement rendu compte qu'il n'avait pas l'intention de s'en prendre directement à la population" confie Stéphane Roudier. Le maire de Condat-sur-Vézère exprime un grand soulagement :
Le confinement strict, le survol permanent des hélicoptères, ce n'était pas évident à vivre. Tout est à présent derrière nous.