Emmanuel Bouscaillou sera fixé sur son sort ce vendredi 8 février. L'ancien employé de la victime est accusé d'avoir tué d’Ildiko Peers de Nieuwburgh près de Bergerac.
Trente ans de réclusion criminelle. En livrant ses réquisitions, François Tessier a appellé la Cour d’assises de la Dordogne à condamner Emmanuel Bouscaillou, « sans haine et sans crainte, mais parce que c’est la peine juste ».Le minisère public a rappelé l'horreur du crime "commise sur une personne particulièrement vulnérable" âgée de 84ans.
Cet ancien militaire de 41 ans est accusé d’avoir tué, en février 2016, à Mauzac-et-Grand-Castang, Ildiko Peers de Nieuwburgh, une aristocrate hongroise.
Son corps avait été retrouvé enterré 13 mois plus tard. Un corps qui durant tout ce temps, avait été déplacé et même caché, dans le poulailler de l'accusé.
Selon lui, l’octogénaire, aurait été victime d’une chute dans l’escalier, après une dispute sur les tarifs qu’il proposait pour des travaux de jardinage.
Une version remise en question par l’avocat général. Les constatations ne coïncidant pas avec le médecin légiste.
Tout au long du procès, Emmanuel Bouscaillou est resté prostré, taiseux, sans empathie pour celle qui était surnomée la comtesse du Périgord.
Elsa Arnould suit le procès depuis le premier jourd'audience devant les assises de la Dordogne