La procureure a requis 12 ans d'emprisonnement et le retrait de l'autorité parentale pour une affaire qu'elle décrit comme "hors norme".
"C'est un procès hors norme pour une histoire hors norme" selon les termes du ministère public représenté par Solène Belaouar qui a ainsi débuté son réquisitoire.
Elle décrit une scène de guerre durant les 36 heures de cavale de Thierry Dupin. Une cavale qui va tenir en haleine les autorités et les habitants du département de la Dordogne. Ce que le colonel Jean-Philippe Demange, commandant de groupement de gendarmerie de la Dordogne à lui-même décrit comme opération hors norme lors de l'audience mercredi.
Les moyens déployés ont été importants et durant toute la période, il y a la crainte que des personnes soient blessées.
"Tout cela pour quoi ? Par jalousie. "Je pense que vous vouliez mourir, mais pas seule. Selon vos règles du jeu", continue Solène Belaouar.
Thierry Dupin, l'ancien militaire de Brive, un personnage suicidaire, violent, obsédé par son ex- compagne. Toutes les parties s'accordent à parler ici d'une relation toxique entre eux. Les trois jours de débat ont été orientés vers fin de couple dysfonctionnel.
Son ex-compagne a raconté huit années de vie chaotique, mercredi 26 avril 2023, au deuxième jour du procès,
Pour les conséquences de cette cavale, la procureure a requis 12 ans d'emprisonnement ainsi que le retrait de son droit parental.
Le jugement est attendu dans le courant de ce jeudi après-midi 27 avril.