En Dordogne, les cérémonies de commémoration se poursuivent, 70 ans après la libération. Après Périgueux mardi, c'est la commune de Saint-Astier qui se souvient à présent des heures noires de 1944: une libération marquée par un vrai bain de sang lors de la fuite de l'occupant allemand.
La journée du 20 août 1944 avait pourtant bien commencé. Le soleil se levait tranquillement sur la petite ville de Dordogne, et les 70 allemands présents consentaient à se rendre. Mais les choses ont vite dégénèré... Les cadavres des maquisards et des civils ont été découverts le lendemain matin.
En tout, trente quatre personnes ont trouvé la mort à Saint-Astier: 13 resistants et 21 civils.
Equipe: Bruno Ardouin et Clémence Rouher. Intervenants: Patrice Rolli (Historien); Noël Canevet (Témoin, 15 ans à l'époque)