Ses amis voulaient célébrer sa mémoire chaque année. Ils ont décidé d'organiser un festival de rock, la musique qu'il aimait, à Coux-et-Bigaroque, son village natal en périgord noir. Rendez-vous est donné le 2 juillet à 18h. Pour les aider dans l'organisation, ils ont lancé une souscription en ligne
Maxime fut l'un des premiers à tomber sous les balles des fanatiques de daesh en cette funeste soirée du 13 novembre 2015. Il avait 26 ans. Et une carrière prometteuse dans la réalisation audiovisuelle.
Après ses obsèques en Dordogne, ses amis parisiens et périgourdins, réunis le temps d'une soirée, ont décidé d'organiser un évènement en sa mémoire chaque année. "On ne voyait pas d'autre évènement qu'un festival de musique" raconte Paul-Arnaud Boysse, coordinnateur de l'évènement. "C'était un passionné de musique, de tous les styles".
Maxime écoutait surout du rock ces derniers temps. C'est donc ce style de musique qui sera à l'honneur le 2 juillet prochain, devant la salle des fêtes de Coux-et-Bigaroque, petit village du sarladais. "Pour la première année, on vise quelque chose de petit, ça va être sur une soirée" précise l'ami de Maxime, expliquant qu'ils ne sont pas des "pros" de ce genre d'évènement. Ils comptent trouver cinq ou six groupes, des professionnels de bon niveau.
"Il aurait remué ciel et terre pour organiser un truc comme ça. C'était quelqu'un qui allait toujours au bout des choses. Il serait très content de nous voir faire tout ça pour lui" nous confie Charlène Frances, la trésorière de l'association créée pour l'occasion. Et puis, "c'est tout un symbole", un festival de rock, comme un pied de nez aux terroristes.
Le festival a déjà un nom. Ce sera les "Bouffardises" en hommage aux "conneries et trucs insensés qu'il voulait parfois nous faire croire, surtout aux parisiens! A force on lui disait "arrête tes bouffardises!"".
Afin de couvrir les frais inhérents à l'organisation un appel aux dons a été lancé sur internet. A ce jour 12 000 euros ont été collectés sur le site Leetchi. La cagnotte est ouverte pour encore 196 jours.
Regardez le reportage de Maylis Chauvin et Pascal Tinon :