Les parents et les proches de Philippe Verdon, l'otage français détenu et assassiné au Mali, ont annoncé sur le site officiel une cérémonie en hommage à leur fils et ami le 22 août à Montferrand-du-Périgord en Dordogne.
Ce sera " une cérémonie du souvenir destinée à rendre hommage à notre fils, à sa mémoire ", a déclaré à l'AFP Jean-Pierre Verdon, le père de l'otage de 53 ans retrouvé assassiné d'une balle dans la tête dans le nord du Mali plus d'un an et demi après son enlèvement par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Une bénédiction de la tombe, où il a été inhumé dans la plus stricte intimité le 23 juillet, sera suivie d'une messe en l'église de Montferrand-du-Périgord en Dordogne.
L'inhumation dans la stricte intimité familiale avait été organisée " car nous trouvions qu'une cérémonie officielle s'accordait mal avec le caractère douloureux
de l'inhumation ", a expliqué M. Verdon.
Dans le faire-part d'annonce de cette cérémonie du souvenir, les parents de Philippe Verdon ont résumé la chronologie des événements, de son départ le 21 novembre 2011 pour le Mali afin de " finaliser un projet de cimenterie à Hombori ", jusqu'à la découverte de son corps le 5 juillet dernier, et son rapatriement le 17 juillet " accueilli au pied de l'avion pour un hommage dans la sobriété et la dignité. Il était dans un cercueil militaire frappé de l'écusson tricolore ".
" Compte tenu de la date et du lieu, tout indique que la mort est intervenue lors de l'avancée des troupes françaises de l'opération Serval. Dans ce contexte, Philippe aurait été abattu par ses geôliers avant leur fuite, soit parce qu'il était trop malade pour être emmené, soit parce qu'il a refusé de les suivre ", ont-ils écrit.