Aprés l'hiver exceptionnel de 2014, les tempêtes ont épargné le Golfe de Gascogne cette année. Mais l'érosion poursuit son oeuvre et le trait de côte continue de reculer. Les communes qui avaient réagi dans l'urgence, doivent se préparer aux effets à long terme de l'érosion.
Stabiliser la dune avec des oyats ou enrocher le littoral. Selon le recul du trait de côte, et dans l'urgence, les municipalités ont dû faire face. Une lutte contre l'érosion qui a un coût.
Passée l'urgence, il faut trouver des réponses d'ici 40 à 50 ans. Les scenarios existent, mais la loi doit évoluer.
Pascale Got, députée de Gironde, a fait passer un amendement à la loi sur la biodiversité et elle rédige, en parallèle, un projet de loi qui s'inspire du droit anglais. L'idée est de donner un statut à ces biens menacés...
La question de l'érosion sur la côte sableuse pourrait aussi être enfin considérée comme un glissement de terrain. Ce qui permettrait, alors, certaines indemnités...
Regardez le reportage de Guillaume Decaix et Thierry Julien.