Festival BD d'Angoulême : la zizanie de trop ?

Les principaux éditeurs de BD menacent de boycotter l'édition 2017 d'un festival d'Angoulême qui enchaîne crise sur crise depuis quelques mois.

 

Les éditeurs de bande dessinée menacent de boycotter le prochain festival d'Angoulême (FIBD) si une "refonte radicale" de l'événement "n'est pas mise en oeuvre dans les meilleurs délais".
"Le festival doit être repensé en profondeur, dans sa structure, sa gouvernance, sa stratégie, son projet, et ses ambitions", affirment les éditeurs dans un communiqué où ils critiquent l'organisation de la dernière édition du FIBD, qui s'est tenue du 28 au 31 janvier.



Ils pointent du doigt l'"absence de femmes dans la liste des auteurs éligibles au Grand Prix de la Ville d'Angoulême, le mécontentement des auteurs souvent mal traités par l'organisation, la baisse de la fréquentation, l'opacité dans les sélections des prix, la cérémonie de clôture désastreuse".

Ils demandent à la ministre de la Culture, Audrey Azoulay, de les recevoir "et de nommer un médiateur afin de mener à bien, de toute urgence, cette refondation".

La description qui est faite du "médiateur" idéal laisse rêveur...Personne ne s'est jamais tourné vers les festivals...

Posté par Gilles Ciment sur mercredi 24 février 2016





Le Syndicat des Auteurs de Bande Dessinée a lui aussi décidé de réagir à cette fronde des éditeurs en publiant ce communiqué de presse qui rappelle que "sans auteurs, pas d'éditeurs, pas de festivals" :

La dernière cérémonie de remise des prix s'était également très mal passée après la polémique sur le sexisme de la sélection.
Un gros couac qui a laissé des traces : lors de la remise des Fauves, l'animateur de la soirée avait annoncé un faux palmarès. Une blague qui était très mal passée auprès des artistes et des éditeurs.




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