Bassin d'Arcachon : les écoles de surf retrouvent le chemin de l'océan

Ce vendredi, après 15 jours de fermeture et dans un paysage dévasté par l'incendie qui a détruit la forêt usagère de la Teste-de-Buch, cinq écoles de surf ont pu rouvrir, sur une plage de la Salie encore interdite au grand public.

Depuis l'incendie qui a ravagé 7 000 hectares à la Teste-de Buch, les plages qui font la jonction entre la dune du Pilat et Biscarosse sont interdites au grand public. Mais ce vendredi, après deux semaines de fermeture, les écoles de surf ont eu le droit de retourner à l'eau, avec leurs élèves. 

Une forêt calcinée

Sur la plage de la Salie, cinq écoles ont ainsi pour rouvrir leurs portes ce vendredi matin. La plage, quasi déserte, s'offre aux surfeurs, qui y accèdent en traversant une forêt en partie calcinée. 

Un décor marquant, comme l'explique Thomas Vavasseur, moniteur de surf .  "C'est une émotion. On est content de pouvoir reprendre la saison même si ce n'est qu'une partie pour le moment. Avoir l'accès à cette zone, c'est déjà une chance", estime-t-il.

Ce sont les plages de nos enfances, on a tous appris le surf ici. On a tous grandi en voyant ces chemins, cette forêt, cette plage... Ca fait forcément un choc de le revoir aussi touchés.

Thomas Vavasseur, moniteur de surf  

Source : France 3 Aquitaine

Margaux est arrivée de Nantes, pour apprendre à surfer. "Je suis accompagnée d'une amie, on voulait essayer, explique-t-elle. Déjà venue en vacances il y a quelques années, elle explique ne pas reconnaitre le décor. "On l'avait vu à la télé, et maintenant, de voir ça en vrai, ca fait un peu bizarre", confie-t-elle. 

"Sauver les meubles"

En temps normal, près d'un millier de stagiaires vient se confronter aux vagues de l'océan atlantique sur cette plage explique Julien Keribin. Pour ce moniteur de surf, les conséquences de l'incendie sont multiples. Affectives, tout d'abord "parce qu'on est tous très attachés à cette forêt", précise-t-il. Mais aussi économique, avec deux semaines d'arrêt de son activité. 

Cette réouverture, même dans des conditions particulières, redonne donc de l'espoir. "On a perdu la moitié de notre chiffre d'affaires du mois de juillet. Evidemment on ne va pas pouvoir bosser à notre plus gros potentiel, mais on espère sauver les meubles", avance-t-il. 

Voir le reportage de France 3 Aquitaine

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