Incendie à Arès. Rencontre avec les habitants évacués : "j'ai mis un moment à réaliser qu'il y avait le feu pas loin"

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Plus de 300 personnes ont été évacuées préventivement à Arès, en raison de l'incendie qui s'est déclenché dimanche 18 septembre. Une partie d'entre eux a passé la nuit au domaine des Lugées, un ancien centre de vacances. ©France 3 Aquitaine

L'incendie d'Arès a entraîné l'évacuation de plus de 300 habitants. Parmi eux, ils sont près d'une quarantaine à avoir trouvé refuge au domaine de Lugées. Une halte de repos bienvenue, même si tous espèrent pourvoir regagner au plus vite leurs domiciles.

Au lendemain du départ de feu, qui a détruit 120 hectares à Arès, plus de 300 habitants ont été évacués préventivement. Une partie d'entre eux a passé la nuit au domaine des Lugées, un ancien centre de vacances, mis à disposition par la commune.

"Tout s'est bien passé"

Ce lundi matin, l'ambiance était plutôt sereine. A l'heure du petit-déjeuner, les personnes évacuées se retrouvent autour de grande tablées pour prendre une collation. "J'ai dormi dans un bon lit, dans une chambre seule. Nous sommes vraiment très bien reçus, assure Lucia Vallvet, elle-même évacuée du hameau des Ecoles. C'est une belle équipe, chaleureuse, du début jusqu'à maintenant."

"Hier soir nous avons installés les gens dans les chambres et les dortoirs. Tout s'est bien passé, les lieux étaient propres. Et ce matin ils sont venus tout doucement prendre leur petit-déjeuner et dialoguer", raconte Anne Chaigneau, adjointe au maire d'Arès.

On a besoin de nouer des contacts dans ces moments un peu difficiles   

Anne Chaigneau, adjointe au maire d'Arès

France 3 Aquitaine

Pas de date pour le retour à domicile pour l'instant

Une bienveillance bienvenue, alors que certains ont quitté leur logement dimanche très angoissés à l'idée de ne pas le retrouver. "Je dormais quand on est venu me chercher, je ne m'attendais pas à ça, et j'ai mis un moment à réaliser qu'il y avait le feu, qu'il n'était pas loin et qu'il fallait partir. C'était impressionnant. Tout a été très vite", reconnaît Ginette Ternois. 

"J'ai déjà mon magasin qui a brûlé il y a quatre ans, témoigne Carole Touzé. De revoir les pompiers, quand on a déjà vécu ça, ça prend un peu aux tripes. C'est anxiogène". Comme toutes les personnes évacuées, elle n'attend désormais qu'une seule chose : retrouver, au plus vite, sa maison. 

Un retour à domicile qui ne sera envisagé qu'une fois que tout risque de propagation du feu par le vent, qui s'est levé ce lundi, sera écarté.
Les habitants pourront néanmoins rentrer momentanément chez eux dans la journée afin de récupérer des médicaments ou encore, nourrir leurs animaux. 

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