Un homme a été interpellé dimanche 27 septembre dans une maison perquisitionnée à Créon. Il s'agirait d'une connaissance du principal suspect de l’attaque au hachoir perpétrée vendredi 25 septembre dans les anciens locaux de Charlie Hebdo. L'homme serait en garde à vue.
Un homme a été interpellé en Gironde hier, dimanche 27 septembre. D'après nos confrères du journal " Le Résistant ", la police serait intervenue à Créon, dans l'Entre-deux-Mers, en perquisitionnant une maison.
Le jeune homme, qui se trouve depuis en garde à vue, aurait été en contact avec le principal suspect de l'attaque au hachoir qui a fait deux blessés graves.
Toujours selon " le Résistant ", le jeune avait été suivi comme mineur non accompagné (MNA) en région parisienne avant d’arriver en Gironde. Il est installé depuis quelques semaines dans la commune.
Il aurait été " en contact " avec celui qui se fait appeler Hassan Ali, Pakistanais d'origine arrivé en France en 2018. L'auteur des faits avait alors été pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance du Val-d'Oise. Les investigations en cours font apparaître une autre identité ainsi qu'un autre âge que celui revendiqué par l'auteur. Il aurait semble-t-il 25 ans.
L'homme habitant en Gironde a été interpellée dans le cadre " d'une relation amicale établie ". Son nom apparaît par ailleurs dans une procédure du mois de juin 2020. A cette époque, Hassan Ali a été arrêté pour port d’arme, en l'occurrence une feuille de boucher, aux abords de la gare du Nord à Paris. Il a alors reçu un rappel à la loi.
Enquête de personnalité
A ce stade, les enquêteurs cherchent à cerner la personnalité de l'auteur de l'attaque de vendredi, le parcours de ce Pakistanais. Les interpellations et gardes à vue ont pour but entre autres d'y parvenir. Il s'agit de savoir s'il a bénéficié de complicités dans le cadre de ce passage à l'acte, s'il s'agit d'un acte isolé ou pas. Six personnes, dont l'auteur, sont en garde à vue dans cette affaire dont le petit frère de l'auteur, trois hommes interpellés à Pantin, dernier domicile connu, et donc cette " connaissance " installée en Gironde.Le maire de Créon, contacté par nos soins, signale qu'il n'a pas été tenu au courant de cette interpellation sur sa commune.