Après avoir repéré et isolé les obus et autres munitions, les démineurs de la Marine nationale ont procédé ces derniers jours à leur neutralisation. Ils les ont donc fait exploser pour plus de sécurité. Mais avec l'érosion du littoral d'autres engins pourraient à nouveau faire leur apparition.
Tout a commencé il y a un mois lorsqu’un promeneur a découvert des munitions sur la plage de la pointe du Cap-Ferret. Des engins qui dateraient de la deuxième guerre mondiale, durant laquelle les allemands avaient installé ici même leur dépôt de munitions.Depuis le site de deux hectares qui abriterait plus d’une centaine d’obus et autres munitions a été sécurisé puis dépollué.
Chaque munition a été repérée puis isolée et c’est dernier jours il s’agissait donc de les neutraliser.
Cette opération impressionnante consiste à faire exploser les différents engins. Elle devrait se terminer à la fin de la semaine mais à coup sûr d’autres munitions pourraient prochainement apparaître.
L’érosion du littoral est telle que les démineurs de la Marine nationale ont peu de doutes :
« Il est fort probable que d’autres engins seront trouvés sur cette plage», explique le Capitaine de Frégate Jean-Charles Gérard.
La pointe du Ferret est mouvante et à chaque grande marée le trait de côte bouge. Les démineurs pourraient donc être amenés à revenir sur site prochainement.
