1ᵉʳ Mai à Bordeaux : "C'est la journée des salariés, mais aussi des précaires et des sans-emploi"

Selon les syndicats, ils sont près de 4 000 à avoir bravé la pluie pour défiler dans les rues de la capitale girondine. Travailleurs, étudiants, retraités et précaires étaient réunis autour des syndicats pour "dénoncer leurs conditions de vie et de travail".

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Plus de 270 rassemblements ont eu lieu partout en France. À Bordeaux, le cortège est parti de la place de la Bourse vers 10 h sous la pluie. Dans la foule disparate, des hommes et des femmes attachés à cette journée dédiée aux travailleurs. "Les travailleurs et travailleuses sont aujourd'hui attaqués de toutes parts sur leurs conditions de vie et leurs conditions de travail et sur un avenir qui est complètement bouché par rapport à une perspective de vie sereine", scande Laurence Laborde du syndicat FSU. "Les salaires n'ont pas été augmentés depuis très longtemps. La réforme du RSA plonge dans la précarité des milliers de personnes. Ils deviennent de plus en plus pauvres. C'est la journée des salariés, mais aussi des précaires et des sans-emploi".

Dans le cortège, tous les syndicats sont représentés. Des syndicats à qui certains travailleurs souhaitent rendre un hommage. "C'est important déjà de se rassembler", explique Nicolas, salarié bordelais. "C'est important de saluer l'activité des syndicats, de leur dire de continuer à organiser ce genre de manifestation".

Le trentenaire alerte. "Il y a pas mal de dangers en ce moment, beaucoup de crainte aussi liée aux lois du travail par exemple", dit-il sous son parapluie. "On sait très bien que le chômage est encore dans la ligne de mire du gouvernement. On sait qu'il va falloir prendre position très vite pour soutenir notre modèle social. Ce modèle social français de protection des travailleurs. Pour moi par exemple, le chômage, c'est un droit. Les salariés ont travaillé pour obtenir ce droit.

Aujourd’hui pour moi l'enjeu, il est écologique et humain. Il est autour de ces questions-là. Il n'est pas autour du chômage.

Nicolas

salarié

La question des retraites est aussi au cœur des échanges entre manifestants, celle de la situation des étudiants aussi. "Aujourd'hui c'est la fête du travail, comme tous les ans, on est venu revendiquer de meilleures conditions de travail", rappelle Julie Pinchemel étudiante à sciences Po Bordeaux. "Et nous, comme on est au syndicat étudiant l'UNEF, on veut des meilleures conditions d'étude. Avec le gouvernement de Gabriel Attal et même avant avec Macron.

On constate un sous-investissement dans l'enseignement supérieur et la recherche avec notamment des politiques de sélection qui ne sont pas acceptables comme Parcoursup.

Julie Pichemel

étudiante

Selon les syndicats, la manifestation a rassemblé 4 000 personnes. On est loin des chiffres de l'année dernière où 12 000 et 130 000 personnes avaient participé au défilé du 1ᵉʳ mai avec en toile de fond la réforme des retraites.

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