Trois semaines après les agressions homophobes qui ont eu lieu durant la marche des Fiertés du 12 juin, deux personnes ont été déférées et placées sous contrôle judiciaire, a annoncé le parquet de Bordeaux.
L’enquête avance. Deux hommes ont été déférés au parquet de Bordeaux jeudi 30 juin, après les actes anti-LGBT pendant la marche des Fiertés, le 12 juin dernier. Les mis en cause sont placés sous contrôle judiciaire.
Injure, violence et dégradations
Ils sont convoqués pour une audience devant le tribunal correctionnel le 23 septembre 2022, à 14 heures. L’un sera jugé pour “injure publique en raison de l’orientation sexuelle” et l’autre pour “violence avec arme par destination n’ayant pas entraîné d’incapacité de travail”, précise le parquet de Bordeaux.
Les deux hommes sont également poursuivis pour “dégradations par inscriptions commises en réunion”. Les passages piétons arc-en-ciel de la ville avaient été bombés aux couleurs du drapeau français. Trois autres hommes sont convoqués à la même audience pour répondre de ces délits de dégradation.
La mairie de Bordeaux, ainsi que le Girofard, SOS Homophobie et STOP Homophobie ont décidé de porter plainte pour violences, insultes, incitation à la haine et dégradations.
“On ne veut pas laisser ces actes sans réponse. Ces actes ne sont pas légitimes dans l’espace public. L’homophobie est un délit. On ne se laissera pas faire”, martèlait Tristan Poupard, le directeur du Girofard, au lendemain des faits.