" J'ai envie d'être libre ! " Face aux journalistes, le maire de Bordeaux et patron de la métropole a expliqué ne plus payer sa cotisation aux Républicains. Il veut prendre du recul. Lui et son équipe se concentrent sur les dossiers locaux.
Alain Juppé concentré sur sa ville et la métropole, loin des tracas politiques nationaux. D'ailleurs, il "prend du recul" par rapport à son parti d'origine dont il ne paye plus les cotisations. Cela résonne comme un départ du parti.
Clairement, Alain Juppé revendique sa liberté de penser après ces derniers mois où Laurent Wauquiez a pris la tête du parti Les Républicains, et que son adjointe bordelaise Virginie Calmels occupe la vice-présidence de la formation politique.
La composante centriste s'est détachée de ce parti (...) Je prends du recul et je vais observer ce que sera cette formation politique dans la perspective des européennes de 2018.
Un indice : Alain Juppé a répété qu'il n'avait pas payé sa cotisation au parti en 2017 et qu'il n'avait pas l'intention de le faire en 2018... Et ce n'est pas un oubli.
Je comprends la décision de @Dbussereau qui m'avait informé. Pour ma part je n’ai pas l’intention de payer ma cotisation LR en 2018. Je prends du recul et je vais observer notamment dans la perspective des élections européennes de 2019. #VoeuxPresse
— Alain Juppé (@alainjuppe) January 15, 2018
La première adjointe d'Alain Juppé, qui est une proche de Laurent Wauquiez au sein du parti, a voulu argumenter sur son choix Wauquiez.
Chacun est libre de faire ce qu'il veut. Aujourd'hui pour moi, il n'existe pas de ligne rouge qui ait été franchie par Laurent Wauquiez.
Divergence donc d'appréciation entre le maire de Bordeaux et son adjointe qu'il a fait émerger en politique lors des dernières municipales.
Je ne me permettrai pas de lui donner des conseils, mais je regrette à titre personnel qu'il ne souhaite pas s'investir plus dans le débat.
L'analyse de notre confrère Laurent Lataste
Et puis les voeux se sont aussi des infos sur Bordeaux et la métropole...
Concentré donc sur cette métropole qui grandit sans cesse avec les problèmes que cela engendre : la mobilité qui se complique, les logements qu'il faut construire pour accueillir ces nouvelles populations, des équipements scolaires, culturels qu'il faut faire sortir de terre aussi. Ce succès et cette attractivité pour travailler engendre aussi "une tension sur la mobilité."
Sujet de l'année 2017, le pont de pierre, artère de la ville et lien entre les deux 2 rives, sera-t-il toujours interdit à la circulation ? Il faut patienter encore jusqu'à lundi prochain a précisé le maire de Bordeaux.La décision sera prise lors d'un comité de suivi.
Les commerçants du quartier Stalingrad s'y opposent, des automobilistes aussi mais des habitants et cyclistes se réjouissent eux d'avoir moins de voitures dans ce secteur.
Alain Juppé salue l'annonce faire par le Préfet : la mise en 4 voies du pont François Mitterrand en 2018.
Satisfecit sur le front de l'emploi
La machine a fonctionné à plein avec des entreprises comme Ubisoft ou Betclic entre autre qui font le choix de Bordeaux. Le président de la métropole se réjouit :Qui dit attractivité dit aussi tension sur le logement, problématique récurrente sur Bordeaux. Et sur les équipements :3700 créations nettes sur Bordeaux, 9400 pour la métropole. Le chômage est passé sous la barre des 10 % ( 9.5 en 2017 contre 10.1 en 2016 )
6 groupes scolaires seront livrés d'ici 2020
En 2018, 9 équipements culturels de première importance dans la métropole.
dont l'Arena le 24 janvier mais aussi la fabrique Pola sur les quais en juin, la salle des fêtes du Grand Parc en juin, le musée de la mer en juin toujours et le Museum d'histoire naturelle le 1 er novmbre...
De nouvelles places pour les migrants
De grandes villes en France ont fait savoir leur difficulté à accueillir dignement les migrants, ces métropoles comme Lille Toulouse et Bordeaux entre autre où ils trouvent refuge et espoir.Alain Juppé a donc annoncé ce matin l'ouverture d'un CADA avec 80 places nouvelles.
En matière de solidarité active, le CCAS de Bordeaux a répondu à l’appel d’offre lancé par les services de l’Etat pour porter un projet de Centre d’Accueil pour Demandeurs d’Asile. Le ministère de l’Intérieur a validé ce projet de 80 places.
— Alain Juppé (@alainjuppe) January 15, 2018