Le permis de construction de la tour Saint-Jean qui devait débuter en 2017, a été annulé par le tribunal administratif de Bordeaux. Le projet, combattu par des riverains, ne respectait pas certaines normes anti-incendie que son classement comme "immeuble de grande hauteur" aurait dû prévoir.
C’est une petite victoire pour les riverains du projet de la tour Saint-Jean, qui devait voir le jour près de la gare.
Le tribunal administratif, saisi par plusieurs riverains, a finalement annulé le permis de construire de ce bâtiment qui devait initialement atteindre 61 mètres de haut, soit un mètre de plus que la tour Pey Berland (sans compter la statue).
Le projet initial devait comprendre 19 étages et 90 logements. Les riverains qui avaient saisi le tribunal administratif craignaient que la construction ne leur cache la vue.
#Bordeaux : trop haute, la (future) tour Saint-Jean ? >> https://t.co/xxbPgoUkYv pic.twitter.com/DCNuuvzv0Z
— Immoweek (@immoweek) 7 décembre 2016
Ce n’est pas le projet de tour en lui-même qui est annulé mais la hauteur de la tour. Le tribunal a jugé que le plancher du duplex situé au sommet de la tour était à 52 mètres de hauteur, et qu’il aurait fallu classer la construction en « Immeuble de grande hauteur ».
Or le dossier du bâtiment prévoyait des normes anti-incendie moins contraignantes que celle des immeubles classés « grande hauteur ».
La société Nacarat, à l’origine du projet immobilier peut encore soit faire appel, soit modifier le projet initial et réduire sa taille de quelques mètres.