Pour réduire le nombre de mammographie au strict minimum, un test européen propose à 20 000 françaises un dépistage personnalisé pour mieux prévenir le cancer du sein.
En fonction du risque, les contrôles seront adaptés à la patiente.
Aujourd'hui, seulement une française sur deux se fait dépister.
54 000 nouveaux cas de cancers du sein sont diagnostiqués chaque année en France.
Pour optimiser le dépistage précoce de la maladie, une étude européenne propose à 20 000 françaises un dépistage personnalisé, plus efficace et plus sûr que la procédure actuelle.
La clinique Bordeaux Nord est l'un des établissements français où ses tests sont possibles.
Pour chaque participante, le risque de développer un cancer du sein dans les cinq ans est calculé à partir d'un test salivaire.
A cela s'ajoutent un test de densité mammaire, l'étude des antécédents et des données génétiques.
Le nombre de mammographies adapté au risque de chaque patiente
En fonction du niveau de risque calculé, le suivi radiologique sera adapté :
- Risque faible : une mammographie tous les quatre ans
- Risque modéré : une mammographie tous les deux ans (comme aujourd'hui pour les femmes de 50 à 74 ans)
- Risque élevé : une mammographie tous les ans auquels sont ajoutés de tests complémentaires
- Risque très élevé : un IRM s'ajoute au dépistage déjà pratiqué pour le risque élevé.
Aujourd'hui, seulement une française sur deux se fait dépister dans le cadre du dispositif proposé aux femmes âgées de 50 à 74 ans.
Le cancer du sein reste le plus mortel chez la femme avec 12 000 décès chaque année en France.
La clinique Bordeaux Nord est l'un des établissements français participants au test européen.
Regardez comment se déroule la procédure de personnalisation du risque avec le reportage de Patricia Mondon et Pascal Lecuyer.