Tout juste débarqués à Marseille, joueurs et entraîneur sont revenus sur cette semaine de préparation avant d'affronter le géant Stade toulousain. En conférence de presse, tous ont évoqué leur excitation à l’approche de leur première finale. Blessés, Matthieu Jalibert et Ben Tameifuna seront sur le terrain pour cette finale.
Veille de grand soir à Marseille. Ce jeudi, les joueurs de l’Union Bordeaux Bègles s’entraînent une dernière fois avant la finale de vendredi soir face au Stade toulousain. En conférence de presse cet après-midi, l'entraîneur Yannick Bru et ses joueurs ont décrypté un peu de cette ultime préparation. Avant le grand saut.
Matthieu Jalibert et Ben Tameifuna de retour
La question n'est plus en suspens. Et Yannick Bru avait été clair ce jeudi après-midi : "Ce sont eux qui décideront." Le demi d’ouverture, Matthieu Jalibert, qui souffre d’une déchirure aux ischios depuis début juin, et le pilier Ben Tameifuna, blessé lors du barrage contre le Racing 92, avaient leur sort entre les mains. Ils étaient alignés ce jeudi après-midi lors de l'entraînement du capitaine. Et ils seront bien sur la pelouse de l'Orange Vélodrome ce vendredi à Marseille, comme l'a annoncé le club sur X.
𝗖𝗼𝗺𝗽𝗼 ♟
— UBB Rugby (@UBBrugby) June 27, 2024
Voici les 23 Bordeaux & Blanc qui affronteront le Stade Toulousain demain à 21h05 !
𝔽𝕀ℕ𝔸𝕃𝔼
🏟 Orange Vélodrome
📆 28 juin
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Matthieu Jalibert avait pourtant déclaré sur ses réseaux sociaux, début juin, que sa saison était terminée. Le voici désormais en mesure d’affronter le Stade toulousain.
Une prépa, ce sont des cycles. Parfois on pense qu’on ne pourra pas être là. Et puis parfois, l'espoir renaît.
Yannick BruEntraîneur de l'UBB
Sa présence est capitale depuis le début de la saison de l’UBB, "ce serait un vrai plus de l’avoir avec nous", affirmait le capitaine Maxime Lucu. Du côté de “Big” Ben Tameifuna, le puissant avant des Bordelais, un retour semblait moins probable après sa luxation de l’épaule droite.
Préparation en toute sérénité
En parallèle de ces interrogations, l’Union Bordeaux Bègles s’est préparée "sereinement", loin de l’effervescence de Chaban Delmas, selon les termes de Yannick Bru. Après trois demi-finales gâchées, les Bordelais s’étaient promis de ne plus se satisfaire du dernier carré. Ce cap passé, ils atteignent ce vendredi leur première finale : "un véritable accomplissement", sourit Maxime Lucu. Sans pour autant basculer dans l’euphorie, note l'entraîneur.
Il n’y a pas de stress, on sait qui on rencontre. Cette génération veut juste être à la hauteur.
Yannick BruEntraîneur de l'UBB
Une responsabilité et l’excitation des grands soirs pour marquer à jamais l’histoire de l’UBB : "Depuis petit, je regarde ces matchs-là, explique le centre Yoram Moefana. J’ai hâte d’être à demain." Et le capitaine d’ajouter : "C’est super de voir les sourires et découvrir chez chacun les sensations que procure cette finale."
Montagne toulousaine en ligne de mire
Au-delà de l’enjeu, c’est encore l’adversaire qui érige cette finale en véritable défi pour l’UBB. Orpheline de tout trophée, l’Union se présente face au multiple champion de France et récent vainqueur de la Coupe d’Europe, le Stade toulousain. Les rouge et noir tenteront de glaner à Marseille un 23ᵉ titre. Mais Yannick Bru l’assure, les Bordelais "ne se comparent pas. C’est incomparable en fait. Et c’est pour ça qu’on en a peu parlé."
Car malgré une victoire en saison régulière contre le Stade toulousain, l’UBB sait le déséquilibre de l’expérience. "Mais sur un match, tout peut se passer", estime Maxime Lucu. Son camarade et talonneur Maxime Lamothe abonde : "on connaît leurs forces et on s’attend à un gros match devant, ce sera une belle guerre."
Si on se hisse au meilleur niveau pendant 1h30, ce sera aux dieux du rugby de décider.
Yannick BruEntraîneur de l'UBB
Face aux Toulousains, l’entraîneur reconnaît surtout la difficulté à maîtriser la marée rouge du début à la fin. La fameuse intensité qui aurait pu coûter la victoire à l’UBB face au Stade Français en demi-finale (22-20). Le capitaine veut s’en faire le relais : “on doit continuer à écrire notre aventure et montrer qu’on mérite d’être là. A nous de mettre les ingrédients, sinon on connaît tous le résultat.”