La hausse des cas de gastro-entérites a démarré avant les fêtes de fin d'année en Nouvelle-Aquitaine. Les niveaux d'activité restent toutefois "modérés".
Entre le foie gras et le chapon, elles se sont fait une place. Dans son point épidémiologique régional, Santé publique France Nouvelle-Aquitaine a alerté sur une hausse de l'activité pour gastro-entérites aiguës dans la région.
Transmission interhumaine
Selon les réseaux Oscour et SOS Médecins, l'activité est "élevée" avec 6,1% des actes de SOS Médecins, du 18 au 24 décembre. Les malades atteints de ces pathologies représentaient 1,2% des cas aux urgences soit 305 passages.
Sa viralité s'explique principalement par les rassemblements et les regroupements amicaux et familiaux. "Les collectivités sont particulièrement à risque d’épidémies par la transmission de personne à personne comme témoignent les nombreuses épidémies survenant dans des hôpitaux, des services de long séjour, des maisons de retraite, et en centres de séjour de vacances", détaille Santé Publique France dans un communiqué.
L'organisme de santé se veut toutefois rassurant : les niveaux d'activité restent "relativement modérés" et "proches de ce qui est habituellement observé à cette période", indique le rapport.
Attention aux intoxications
L'instance relève également une hausse des passages aux urgences pour des symptômes gastro-intestinaux, dont des intoxications alimentaires, les 25 et 26 décembre, soit le jour et le lendemain de Noël. Des pathologies issus des norovirus, eux aussi très actifs en hiver. "Ces virus peuvent être transmis par voie alimentaire lors de l’ingestion d’eau ou d’aliments, consommés crus ou peu cuits", détaille Santé Publique France.
[#Prévention] 🍽️🎄 Comment éviter les intoxications alimentaires pendant les #fêtes ?
— SantépubliqueFrance (@SantePubliqueFr) December 22, 2023
Quelques conseils simples 👇
Même si les festivités de fin d'année - et les repas copieux - ont accentué le phénomène, celui-ci était en réalité déjà perceptible avant Noël.