La manifestation bon enfant au départ a tourné au face à face avec les forces de l'ordre quand les manifestants sont arrivés devant la mairie de Bordeaux. Tirs de lacrymogène, envoi de projectiles, la situation s'est tendue. Il y aurait sept blessés, six manifestants et un policier.
En fin d'après-midi, la situation s'est tendue entre forces de l'ordre et manifestants à Bordeaux, avec ou sans gilets jaunes. Ils étaient aux abords de la place Pey-Berland, où se trouvaient encore plusieurs centaines de personnes à 17 heures.
De violents affrontements ont opposé environ 300 manifestants devant l’hôtel de ville qui ont utilisé des pétards et allumé des feux contre les forces de l’ordre qui ont lancé des gaz lacrymogènes.
La confusion régnait chez les autres manifestants venus pacifiquement défiler dans les rues de Bordeaux.
Bilan fourni samedi soir : 7 blessés, dont un manifestant qui aurait eu la main arrachée. D'autres ont été blessés par des tirs de Flash-Ball.
Un policier a également été blessé.
Les gendarmes mobiles ont réussi à disperser les manifestants vers 19 heures.
Situation toujours tendue à Bordeaux face à face CRS et manifestants pic.twitter.com/uGyVVRHzOX
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D'après un communiqué de la préfecture ce samedi soir, " 2000 manifestants ont essayé à plusieurs reprises de pénétrer dans la mairie de Bordeaux depuis le début de l’après-midi. Quelques individus ont été interceptés au moment où ils franchissaient les portes du bâtiment."... "Une telle attaque contre un bâtiment représentant une institution publique ne s’était pas produite depuis plusieurs décennies à Bordeaux, affirme-t-il. Il est temps que tout le monde retrouve son calme et voit que derrière les manifestants se trouvent des casseurs décidés à détruire"
Le préfet de la Gironde, Didier LALLEMENT condamne avec la plus grande fermeté ces actes. " Une telle attaque contre un bâtiment représentant une institution publique ne s’était pas produite depuis plusieurs décennies à Bordeaux. Il est temps que tout le monde retrouve son calme et voit que derrière les manifestants se trouvent des casseurs décidés à détruire. "
Les affrontements entre policiers et manifestants se poursuivent place Pey-Berland, où la situation est toujours tendue
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Ça s'echauffe devant l'hôtel de ville à Bordeaux. Un blessé a été évacué en civière #GiletsJaunes #1erDecembre pic.twitter.com/cuhbBgRjd5
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Quelques heurts avec les forces de l'ordre devant l'hôtel de ville, qui font usage de gaz lacrymogène #giletsjaunes #bordeaux pic.twitter.com/Rh3HE4oDK7
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Dans les rues autour de la manifestation des #GiletsJaunes, les passants tentent de se protéger des gaz lacrymogènes #Bordeaux pic.twitter.com/r9spUlZirs
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Plus tôt dans l'après-midi, le cortège a défilé dans une ambiance bon enfant. Des manifestants vêtus de gilets jaunes se sont rassemblés sous une fine pluie sur la place de la Bourse à Bordeaux avant le départ du cortège.
Un groupe de 150 motards environ (chiffres de la préfecture) ont rejoint le mouvement.
Puis, en milieu d'après-midi, les Gilets Jaunes ont été rejoints par les participants à une seconde manifestation contre le chômage et la précarité lancée à l'appel de diverses organisations parmi lesquelles la CGT.
Quel trajet pour la manifestation ?
Cette nouvelle manifestation a, dans un premier temps, été déclarée en préfecture.
Mais la déclaration a ensuite été retirée par les organisateurs, selon les informations communiquées par les services de l'Etat.
Le trajet qui avait été déclaré par les manifestants est le suivant : place de la Bourse, quai de la Douane puis quai Richelieu, cours Victor Hugo, rue de Cursol jusqu'à République, pour partir ensuite vers le Cours de Verdun jusqu'à Martinique, et revenir par les quais des Chartrons, les allées de Tourny, la place de la Comédie et, en théorie vers 18 heures, retour à la place de la Bourse.
Les transports perturbés
Cette manifestation provoque des perturbations des différentes lignes de Tram, ce qu'indique TBM.
Samedi 24 novembre, les Gilets Jaunes avaient déjà défilé dans le centre-ville de Bordeaux, une mobilisation interdite, marquée par un climat tendu et des confrontations avec les forces de l'ordre.