Ces élections départementales des 22 et 29 mars prochains sont inédites en Gironde. Le président historique Philippe Madrelle ne se présente pas à sa succession et le nouveau visage des cantons, moins nombreux et plus grands, risque de changer la donne en Gironde.
La Gironde qui changera peut-être de couleur politique, aura quoi qu'il arrive un nouveau président. Après 36 années de règne quasiment ininterrompu, Philippe Madrelle n'a pas souhaité se présenter une nouvelle fois lors de ces élections départementales des 22 et 29 mars prochains.
Sans son chef légitime et historique, la gauche départementale est en danger lors de ce scrutin.
L'abstention, élément clé de ces élections
Voter pour un département dont les attributions restent floues ne passionne pas les foules. Alors que le premier tour des élections départementales aura lieu le dimanche 22 mars, les électeurs ne connaîtront pas les pouvoirs dont disposeront les conseillers départementaux... La faute aux incertitudes grandissantes qui entourent le sort du projet de loi portant « Nouvelle organisation territoriale de la République » (NOTRe).La gauche est menacée en raison d'un contexte national défavorable. Elle l'est également car la droite traditionnelle se présente plutôt unie à ces élections. De nombreuses alliances ont été possibles. De plus, le Front National aligne un binôme de candidats sur chaque canton.