Depuis novembre 2018, d'anciens bâtiments de l'université de Bordeaux sont squattés par des sans abris. Dans le quartier, les riverains tirent la sonnette d'alarme et assurent que le sentiment d'insécurité se fait plus fort depuis leur arrivée.
Depuis juin 2018, situé en plein centre-ville cet ancien bâtiment l'université de Bordeaux accueille des sans abris. Parmi eux, de nombreux migrants, dont certains occupent les lieux en famille. Tous sont dans l'illégalité : le logement, est en réalité un squat.Pierre Morisseau, qui tient un bar à proximité a été cambriolé le 8 février. Pour lui, cela ne fait aucun doute, les auteurs du cambriolage sont en lien l'existence du squat. "C'est ce qu'on vit au quotidien depuis janvier dernier", accuse-t-il.
Comme lui, de nombreux riverains se plaignent de l'insécurité. "On n'ose plus sortir le soir, on ne sait pas si notre maison ne va pas être cambriolée. (…) Les jeunes ont peur de se faire agresser", assure une riveraine.
"Accueillir les gens qui sont en galère"
"Notre but c'est d'accueillir les enfants, les familles, les gens qui sont en galère et qui ne savent pas où dormir et se retrouvent à 3 heures du matin dans le froid""En aucun cas on a pensé à recruter une équipe de voleurs pour cambrioler le voisinage", se défend Mustafa, qui vient en aide aux démunis et s'occupe de l'accueil des migrants.
Voir le reportage de France 3 Aquitaine