Pendant le match victorieux des Girondins face à Monaco dimanche (2-1), plusieurs sources annonçaient que Thierry Henry aurait refusé le poste d'entraîneur à Bordeaux. Nicolas de Tavernost ne confirme rien et laisse planer le doute, mais le climat serait plutôt défavorable à sa venue.
Ils ont gagné le match face à Monaco hier, mais le futur des Girondins reste dans le flou. La question du nouvel entraîneur ne cesse d'être évoquée, et la réponse varie selon les sources.
La chaîne télé Canal + et le magazine Paris Match annonçaient hier soir le refus de Thierry Henry à prendre la place à la tête de Girondins. Il devait se prononcer ce week-end sur le sujet.
INFO #CFC : Thierry Henry a refusé le poste d'entraîneur des Girondins de Bordeaux. pic.twitter.com/q1JOJbpRs8
— Canal Football Club (@CanalFootClub) 26 août 2018
Cependant le président de M6 et principal actionnaire du club, Nicolas de Tavernos, refusait de trancher hier soir :
"Dans tous les cas nous travaillons sur des solutions pour qu'il y ait un bon entraîneur et qu'on laisse l'équipe professionnelle dans de bonnes mains à Bordeaux, " soulignait-il, avant d'ajouter "je rappelle quand même que nous sommes encore responsables du club !"
Pour voir sa réaction et l'avis des supporters girondins, regardez le reportage ci-dessous :
Des négociations complexes
Sur la question du nouvel entraîneur, le problème à Bordeaux est qu'il y a non pas un décideur mais deux : M6 et le futur probable racheteur américain à partir de début octobre. C’est toujours M6 et l’état-major actuel des Girondins qui tranche, car ils restent les propriétaires. Ils sont toutefois obligés de faire avec l’accord des Américains.
Les négociations continuent au sujet de Thierry Henry. Une réunion se tenait à Londres encore hier afin d'essayer de trouver une solution. La tendance reste aujourd'hui pessimiste, et plutôt défavorable a la venue de Thierry Henri.
Les intérêts des uns ne rejoignent pas les intérêts des autres : Thierry Henry demande des garantis importantes sur le recrutement et la viabilité du projet bordelais. Les futurs propriétaires américains ne semblent pas très enclins à confier un poste aussi médiatique, aussi emblématique pour leur projet à un entraîneur qui débute.
Les choses peuvent toujours évoluer, mais la tendance aujourd'hui reste à ce que le champion de '98 ne soit pas le nouvel entraîneur bordelais tant attendu.