Stéphane Martin a confié que la phase de transition autour du club n'avait pas aidé à convaincre l'ancien attaquant français. Le président des Girondins de Bordeaux est tourné vers le match de jeudi et n'estime pas urgent de trouver un remplaçant à Eric Bedouet, entraîneur par intérim.
Certains supporteurs girondins avaient caressé le rêve un peu fou de voir Thierry Henry sur le banc de Bordeaux pour le match jeudi face à La Gantoise au Matmut Atlantique.
Mais depuis que l'ancien attaquant français a décliné la proposition, les fans sont dans l'expectative. Stéphane Martin, le président des Girondins, lui, n'est pas alarmé par la situation.
Confiance en Eric Bedouet
"Il n'y a pas le feu au lac", confie-t-il. "Eric Bedouet fait du très bon travail, il a le plus haut niveau de diplôme." C'est l'entraîneur par intérim, qui est sur le banc après le licenciement de Gustavo Poyet, qui coachera donc Bordeaux jeudi.
Après l'échec des négociations avec Henry après un tel épisode médiatique, le club veut se donner le temps de la réflexion "pour bien réfléchir à la suite".
Il n'y a pas le feu au lac
Situation confuse
Comment penser sereinement à l'avenir quand c'est justement le climat "d'incertitude autour du club" qui a entraîné le refus de l'ex Gunner ?
Le rendez-vous annulé entre le futur repreneur Joseph DaGrosa et Alain Juppé, président de Bordeaux Métropole, n'aide pas non plus à améliorer la situation.
Après trois matches de championnat, il ne reste désormais plus que deux jours aux Girondins pour terminer leur mercato. Le club voulait acheter un autre attaquant.
Se tourner vers le sportif
Est-ce que l'agitation en interne permettra de signer un nouveau joueur avant vendredi minuit ? Pour échapper à toute cette cohue, il faut désormais se tourner vers le sportif.
Une victoire jeudi face à La Gantoise validerait le billet de Bordeaux pour les phases de groupe de la Ligue Europa. De quoi oublier durant au moins 90 minutes, les derniers jours qui ont été particulièrement amers...