Les supporters ont appelé à la mobilisation avant le match, jeudi soir au stade Matmut Atlantique (contre La Gantoise), pour dénoncer le futur passage du club sous pavillon américain, accusant les futurs repreneurs (fonds d'investissement GACP), et leurs soutiens, d'utiliser de l'"argent sale"...
Les Ultramarines ont souligné dans un communiqué :
les semaines passent, et force est de constater que le rachat du club tourne au vinaigre. Après des semaines d'investigation, il nous paraît clair que le FCGB n'est pas en train de passer sous pavillon américain, mais plutôt sous celui de l'argent sale.
Face à ce qui est une catastrophe annoncée, l'heure n'est désormais plus au questionnement ou à l'inquiétude. Nous devons réagir. Il y a urgence. Notre club fait certainement face à un des plus gros périls que nous ayons connu depuis 1987 (leur date de création). Nier l'évidence nous rendrait complices.
Ces supporters ont assisté cet été à l'éviction de Gustavo Poyet du poste d'entraîneur, la non venue de Thierry Henry pour de sombres histoires d'egos, d'intermédiaires et d'agents troubles, sans parler de la lenteur du recrutement, notamment d'un avant-centre.
Ils ont appelé à une mobilisation devant le Matmut Atlantique jeudi, avant le barrage retour de Ligue Europa contre La Gantoise.
Le 27 juillet, les Girondins sont entrés en négociations exclusives avec le fonds General American Capital Partners (GAPC), associé à laNous appelons d'ores et déjà Nicolas de Tavernost (président du directoire de M6 encore propriétaire du club), et (le maire de Bordeaux) Alain Juppé à ne pas laisser le club devenir le jouet de brigands internationaux.
société de gestion King Street, qui est la caution financière de ces futurs repreneurs.
La vente du club, qui appartient à M6 depuis 1999, sera effective le 28 septembre après un vote en conseil de Bordeaux Métropole, concernant
notamment des garanties liées au loyer du stade (3,85 millions d'euros par an jusqu'en 2044).