"On va demander aujourd'hui conciliation au CNOSF, pour ne pas en rester là", a annoncé vendredi Stéphane Martin, le président des Girondins de Bordeaux, à la suite de la décision de la commission d'appel de la Fédération d'alourdir à deux matchs ferme la suspension de son attaquant Malcom.
Le joueur de 20 ans va manquer la réception de Nice dimanche et le déplacement à Monaco le vendredi suivant. Les Girondins avaient fait appel de la première sanction d'un match ferme et un avec sursis. Mardi, le joueur s'était même déplacé devant la commission pour plaider sa cause.
Malcom a été suspendu pour "son comportement" lors du match du 28 janvier contre Lyon, après avoir obtenu un penalty pour une faute douteuse.
"C'est un cas rare et surprenant. Là, nous avons deux matches de suspension, ce qui équivaut à six cartons jaunes. On va demander une explication et c'est au CNOSF d'éclaircir ce point-là", a déclaré le président girondin en marge de la conférence de presse organisée par son club avant la réception de Nice.
"C'est un manque de cohérence car cette sanction est multipliée par six pour un cas pris sur le vif ! Jusque-là, nous avons été constructifs et respectueux, mais on veut des explications. On compte sur le CNOSF pour revenir à plus de raison, et on souhaite que ce soit rapide" a-t-il ensuite conclu.
Quelques minutes auparavant, c'est son entraîneur, l'Uruguayen Gustavo Poyet qui s'était exprimé sur ce sujet. " C'est difficile d'en parler. Je ne comprends rien ! C'est vraiment nouveau pour moi, mais c'est comme ça ! Pour moi, ce n'est pas du football" avait-il pour sa part regretté.