Quels sont les montages pour cette dernière phase du rachat des Girondins par les Américains ? Un troisième fonds d'investissement aurait rejoint le pool d'investisseurs candidat à la reprise du club bordelais.
La tête de gondole du rachat du club, l’homme clé, c’est Joseph DaGrosa.
Il a mis 20 Millions d'euros de sa poche sur la table avec son fonds d’investissement GACP ( General Amercian Capital Partners ), basé à Miami.
Le reste, il l’a emprunté à deux autres fonds américains qui font partie du tour de table, environ 80 Millions d'euros.
Mais qui dit emprunt, dit remboursement car ce ne sont pas des philanthropes. Et pour rembourser très vite, deux solutions :
- soit sur les bénéfices réalisés en augmentant les recettes du club et ça reste très aléatoire.
- soit sur la vente des joueurs, ce que l'on appelle le trading.
C’est l’exemple de Lille,et sans préjuger du plan américain à Bordeaux, c’est celui à ne pas suivre car le LOSC traverse de graves difficultés financières depuis son rachat par des fonds d’investissement.
Au sein de l’état major du club, on assure que le projet est solide et qu’il n’y a pas d’inquiétude à avoir.
Quel calendrier ?
Il y a les rendez-vous bordelais avec Alain Juppé dans les prochains jours et le vote du conseil de Bordeaux Métropole le 28 septembre. Mais Joseph DaGrosa Jr et son staff doivent aussi passer deux fois devant la DNCG, le gendarme financier du football français. Le 11 septembre, comme l’a révélé Sud-Ouest, pour étudier le projet et probablement début octobre, une fois le rachat effectué, pour valider le budget et les comptes.
Le futur propriétaire des Girondins s'est rendu au château du Haillan en juin dernier pour visiter le site et assister à la reprise de l'entraînement.
Un rachat qui interpelle aussi les supporters par la voix des ultramarines. Ils se posent des questions sur la provenance de cet argent d'outre-Atlantique.