Pierre Hurmic, maire de Bordeaux, a lancé un comité de suivi ce samedi 1er mai avec notamment d'anciens joueurs comme Alain Giresse et François Grenet, et Saïd Ennjimi, président de la Ligue Nouvelle-Aquitaine de Football , dans la perspective de la reprise du club au scapulaire.
Les résultats sportifs inquiètent autant que les résulats financiers. Le club des Girondins de Bordeaux va très mal. Et le maire de Bordeaux veut s'assurer qu'il ne sera pas vendu au plus offrant.
Veiller au sérieux du repreneur
Pierre Hurmic, maire de Bordeaux, Alain Anziani, président de Bordeaux Métropole, Mathieu Hazouard, adjoint au maire chargé des Sports, Patrick Seguin, président de la CCI, Alain Giresse et François Grenet, anciens joueurs, Saïd Ennjimi, président de la Ligue Nouvelle-Aquitaine de Football, Philippe Saïd, président du Comité Régional Olympique et sportif et Jean Didier Lange, ancien président du club, se sont réunis ce samedi 1er mai à 15 heures à l’Hôtel de ville de Bordeaux pour constituer un « Comité de soutien et de vigilance » pour peser sur le futur repreneur, qu'il ne soit pas "un aventurier ni un fonds d'investissement", selon les mots du maire de Bordeaux qui assure que les intéressés sont nombreux.
Dans un communiqué, ils tiennent à affirmer au propriétaire actuel du club, aux candidats repreneurs, aux supporters et plus largement à l’ensemble des personnes attachées au club des Girondins de Bordeaux, la mobilisation des acteurs politiques, économiques et sportifs pour sauver sportivement et financièrement le club. Ils réaffirment leur souhait que le repreneur soit porteur d’un véritable projet sportif et d’un nouveau mode de gouvernance du club.
De nouvelles bases pour une reprise
Le « Comité de soutien et de vigilance » est persuadé qu’un modèle sportif nouveau peut émerger de la crise que traverse le club. Il souhaite que celui-ci repose notamment sur :
- des acteurs locaux, attachés à leur territoire, prêts à s’engager durablement,
- des investisseurs, nécessaires à l’ambition sportive, mais éloignés d'une vision spéculative et proches des acteurs de terrain,
- d'anciens joueurs qui ont incarné l’histoire des Girondins et des supporters qui voudront s’impliquer,
- des relations de confiance avec la Ville et la Métropole, propriétaire du centre de formation et du stade,
- une culture territoriale irrigant aussi le football féminin et le football amateur,
- une formation privilégiée et plus ancrée dans le territoire régional.
Ces orientations indispensables à la pérennisation financière et sportive du club des Girondins de Bordeaux seront portées auprès de l’actionnaire, précise le communiqué. Le « Comité de soutien et de vigilance » lance par ailleurs un appel à la mobilisation de tous qui sera diffusé dans la presse régionale.
Interrogé par France 3 Aquitaine, Alain Giresse avait du mal à cacher son inquiétude pour le club.