Golf de Bordeaux : non-soumis au couvre-feu, les sangliers s'invitent sur le green

Entre la pluie et les passages de sangliers, le golf "Blue-Green" de Bordeaux-Lac doit faire face à de nombreux accrocs dans les pelouses de ses parcours ou sur les greens. Depuis quelques semaines, les sangliers y ont trouvé de quoi s'alimenter, au cours de longues soirées tranquilles.

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Au golf, habituellement, les deux parcours ne comptent que 18 trous... Force est de constater qu'il y en a beaucoup plus en ce moment. Des zones "bunkers" sont venues s'ajouter aux parcours, créant de nouveaux obstacles inattendus. Les artisans de ce nouvel aménagement paysagé ? Les sangliers.

Depuis quelques semaines et peut-être à cause des confinements et couvre-feux successifs, la voie est libre sur les greens et notamment aux heures des repas de ces mammifères gloutons qui, pour autant, ne se sont pas mis au sport distingué. Résultats, plusieurs zones ont été saccagées rendant le travail de restauration des équipes du site fastidieux.

Pour Aurélien Hochart, Directeur du golf de Bordeaux-Lac, cela fait déjà plusieurs mois que le site est endommagé par ces hardes de sangliers et surtout d'août à octobre dernier, et à cause de cela la saison a été très compliquée. Car à chaque fois, les dégâts peuvent représenter l'équivalent d'un demi voir un terrain de football entier ! Ici, ils essaient de trouver des solutions. Ils ont déjà investi entre 150 et 170 000 euros pour assurer une protection du périmètre mais il faut compter également les 50 à 100 000 euros de réparation des sols.

Et c'est là que le travail semble le plus fastidieux car  on travaille sur du vivant. Pour que les sols repoussent, selon Laurent Mignot, intendant du parcours de golf, il faut des semaines, des mois, et même, pour retrouver la qualité d'avant, quelques années.

Ils ont également tenté d'effectuer une surveillance, tôt le matin ou en soirée, mais "sur les 120 hectares, vous ne pouvez pas savoir quelles zones vont être impactées".

Regardez le reportage de Nathalie Pinard de Puyjoulon et Ludovic Cagnato.

 

 

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