À Bordeaux, Bayonne, Pau et Périgueux, des milliers de personnes sont descendues dans la rue ce mardi matin 7 février pour protester contre la réforme des retraites. Une mobilisation moins importante que les deux précédentes journées.
Ce mardi 7 février, pour la troisième journée d'action contre la réforme des retraites, des milliers de personnes ont pris part à des manifestations, alors que le projet de loi sur la réforme est entré en discussion à l’Assemblée nationale, ce lundi 6 février.
À Pau
La mobilisation était notable encore une fois, selon notre équipe sur place en fin de matinée. Entre 7 000 et 11 000 personnes. Bien moins toutefois que le 31 janvier et le 19 janvier, sûrement en partie à cause des vacances scolaires qui ont démarré le week-end dernier.
Bayonne
De nombreux manifestants au Pays-Basque également à Bayonne. Des retraités solidaires, des pré-retraités inquiets et des plus jeunes interrogatifs : "j'ai découvert récemment que je devais travailler jusqu'à 67 ans pour une retraite complète, ça fait tard !", dit une jeune femme qui travaille dans le tourisme.
La police a dénombré 7000 personnes, les syndicats 12 000, moins que le 31 janvier : 9500 et 17000.
Landes, Lot-et-Garonne et Dordogne
La mobilisation a été au rendez-vous aussi dans les Landes, en Lot-et-Garonne (autour de 2500 personnes à Agen) et en Dordogne bien que moins importante là aussi que les deux fois d'avant.
Après Périgueux ce matin où environ 6000 personnes ont défilé, une manifestation est prévue à Bergerac à 15 heures.
En Gironde
À Bordeaux, le cortège s'est élancé peu après midi et demi depuis la place de la Bourse avec un retour sur cette même place.
Les syndicats donnent le chiffre de 55 000 manifestants et la préfecture de 9 500.
Le 31 janvier dernier, la préfecture avait estimé le nombre de manifestants à 16 500 alors que les syndicats parlaient de 75 000 personnes.
Cette réforme est injuste. Elle me touche de plein fouet et j'aimerais profiter de ma retraite.
Pascale, infirmière en GirondeFrance 3 Aquitaine
Interrogée sur la baisse de manifestants, Pascale ne pense pas que le mouvement va s'essouffler. "Les gens ne lâcheront pas. Ceux qui ne peuvent pas perdre une journée de travail pourront manifester samedi" dit-elle. Certains salariés croisés aujourd'hui dans le cortège ne faisaient pas grève, mais profitaient de leur pause déjeuner pour manifester.
Beaucoup pensent que le cortège sera plus fourni samedi 11 février, lors de la prochaine journée de manifestation.