À Biarritz, une jeune femme vient en aide aux surfeurs soucieux de l'environnement. Une combinaison coûte cher et sa fabrication est très énergivore. Elle a donc décidé de collecter les vieilles combinaisons pour mieux réparer celles pour qui une deuxième vie est possible.
C'est dans son petit atelier à Biarritz que Solène Feron fait des miracles. Ce jour-là, munie de colle et de ciseaux, elle découpe et recoud une combinaison déchirée. Son propriétaire, pris dans des rouleaux, a été protégé par sa combinaison lacérée par sa dérive.
Plutôt que de la jeter, il l'a amenée chez Wetsuit Repair pour lui offrir une deuxième vie. "J'ai recollé et remplacé un peu comme une pièce de puzzle", explique la jeune femme. "Et je vais venir après la recoudre". Solène ne travaille qu'avec des chutes qu'elle récupère.
CARTE. Biarritz (64)
Solène Feron dispose d'une large palette de couleurs pour personnaliser les réparations. "Maintenant, on peut aussi un petit peu s'amuser", sourit-elle.
On a des néoprènes un petit peu pailletés, ou camouflage pour ceux qui sont fiers d'avoir réparé leur combi en mettant en avant la réparation.
Solène Féron
Car l'atelier de Solène est aussi un point de collecte de combinaisons devenues trop petites par exemple. "La fabrication des combinaisons, comme de tous les vêtements d'ailleurs, est très énergivore", rappelle-t-elle. "Moi mon but, c'est de dire et faire comprendre aux personnes qu'il est possible de réparer plutôt que de jeter. Surtout que tout est réparable".
Comptez entre 20 euros et 80 euros pour une réparation. C'est finalement peu quand on sait le prix d'une combinaison de qualité.
(Article rédigé sur la base du reportage de A. Kurrutcharry et E. Galerne.)