L'homme de 27 ans, auteur du coup porté à la tête d'un policier mardi 13 août à Bordeaux, vient d'être mis en examen ce jeudi 15 août pour "tentative de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique". Il attend son passage devant le juge des libertés et de la détention.
La décision est tombée. L'homme de 27 ans qui a porté un coup au policier de la Brigade anti-criminalité, mardi 13 août à Bordeaux en début de soirée, vient d'être mis en examen ce jeudi 15 août en fin d'après-midi.
Plusieurs motifs ont été retenus suite à l'enquête ouverte par le parquet de Bordeaux : "tentative de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique", "refus d'obtempérer aggravé" et "vol de véhicule avec menaces par arme à feu". "L'homme est aujourd'hui en attente de passage devant le juge des libertés et de la détention", précise le parquet de Bordeaux.
Pic en métal
Les faits remontent à la soirée du mardi 13 août. Après avoir reçu un signalement pour une voiture volée et recherchée par la gendarmerie de Bouliac, une patrouille de la Brigade anti-criminalité (BAC) s'est rendue dans le quartier de Bacalan, à Bordeaux, à la poursuite du véhicule repéré et de son conducteur. "Les policiers lui ont demandé de s'arrêter, mais l'homme a pris la fuite avec la voiture et s'est encastré dans une barrière de tramway", indique la police nationale de Gironde. Si l'homme a pris la fuite, la femme, passagère, est quant à elle restée dans le véhicule.
Dans cette course-poursuite, l'homme a escaladé plusieurs grilles de jardins. "Il en a profité pour arracher un pic en métal sur une des clôtures et a porté des coups avec sur la tête d'un des policiers", poursuit la police. Des coups qui ont engendré 21 jours d'ITT. Grâce à l'arrivée de renforts sur le terrain, l'individu a finalement été interpellé.
Ouverture d'une enquête
Le Parquet de Bordeaux a alors ouvert une enquête pour déterminer les circonstances de la fuite et du coup porté au policier. Plusieurs motifs étaient alors avancés : "tentative d'homicide volontaire", "refus d'obtempérer aggravé" et "recel de vol et mise en danger délibéré de la vie d'autrui".
Dans le quartier de Bacalan, à Bordeaux, l'interpellation a provoqué des tensions. Plusieurs dégradations ont été enregistrées quelques heures plus tard, à l'image de poubelles brûlées et de rames de tramway dégradées, si bien que le trafic sur la ligne B a été interrompu un temps dans la soirée du mardi 13 août.