Face à la progression des feux de forêt à la Teste-de-Buch et Landiras, les autorités ont ordonné l'évacuation d'habitants de plusieurs communes. Sur le secteur de Landiras, la gendarmerie veille sur les habitations désertées pour prévenir les risques de cambriolages.

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Des habitations laissées à l'abandon, avec quasiment tout encore sur place. Ces derniers jours, plusieurs communes des secteurs de la Teste-de-Buch et Landiras ont dû être évacuées pour protéger la population des incendies. Pour l'heure, environ 32 000 personnes ont été déplacées.

 Afin d'éviter que des pilleurs ne tentent de s'introduire dans les maisons vides, la gendarmerie a mis en place des barrages routiers et des patrouilles de surveillance. Une vingtaine veillent jour et nuit sur le secteur de Landiras. 

Dans le sud Gironde, la commune du Tuzan, située à une trentaine de kilomètres de Landiras, est cernée par des nuages de fumée. Elle a été vidée de ses habitants ce week-end. Le bourg est ainsi désert, ce lundi 19 juillet. Ou presque. Un véhicule de gendarmerie sillonne les rues, avec à son bord le gendarme Michaël, de la brigade de Langon. "Je regarde s'il n'y a pas de présence humaine dans les maisons ou aux alentours", explique-t-il en scrutant les bâtiments. 

Voir le reportage de France 3 Aquitaine

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"Tous les villages sont vides, il peut se passer n'importe quoi"

"L'objectif, c'est vraiment de sécuriser les habitations en faisant le tour dès que c'est possible. Dès qu'il y a un portail ouvert on rentre, on fait toutes les fenêtres, portes, pour voir s'il n'y a pas d'effraction", précise le Gendarme Clément. 

Certains habitants reviennent sur place pour récupérer quelques affaires avant de repartir en lieu sûr. "On était partis à toute hâte et il nous manquait un peu de médicaments [...] On voulait revoir nos bêtes aussi, pour s'assurer que tout allait bien", affirme Jimmy Marchand, hébergé à Saint-Symphorien.

L'homme, qui craint que des personnes mal intentionnées ne profitent de la situation, se dit rassuré de la présence des gendarmes sur place : "Quand on sait que le village est un peu seul, on se dit que nos maisons sont en sécurité. C'est vrai qu'on est loin, on ne voit rien [...] tous les villages sont vides, il peut se passer n'importe quoi."

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