La sénatrice Parti Radical de la Gironde est l’invitée de Dimanche en Politique. L’ancienne adjointe d’Alain Juppé à la mairie de Bordeaux balaie l’actualité locale et nationale.
La tête au Sénat à Paris et le coeur à Bordeaux. Nathalie Delattre, conseillère municipale depuis seize ans et ancienne adjointe d’Alain Juppé au Palais Rohan : « il a métamorphosé Bordeaux en préservant l’esprit girondin. Il est humaniste et bienveillant. Il a marqué mon engagement en politique ».
Si elle a toujours les yeux de Chimène pour sa ville de coeur et ne manque jamais une occasion de se rendre sur le terrain à la rencontre notamment des viticulteurs, son métier dans la vie civile, la secrétaire générale du Parti Radical est devenue une figure du Sénat. Élue depuis octobre 2017, elle en a été vice-présidente pendant trois ans. Aujourd'hui la sénatrice de la Gironde officie au sein de la commission des lois, dont elle est la vice-présidente. Elle a ainsi suivi de près de le rapport publié par cette commission sur le dispositif de sécurité des Jeux Olympiques :"la sécurisation de nos sites est impérative mais n'oublions pas la saison estivale avec la sûreté de nos zones de baignade et des vacanciers ». Très attachée au Parti Radical,le plus ancien parti politique de France qui faisait partie de la majorité présidentielle Ensemble en 2022, Nathalie Delattre n'a pas oublié l'investiture du chef de l'Etat où elle était conviée :"ce fut un moment particulier, émouvant. Nous avons parlé du Parti radical. Il est attaché à la laïcité et à l'humanisme, des valeurs qui restent".
La sénatrice n'oublie surtout pas Bordeaux. Elle juge sans complaisance le bilan de Pierre Hurmic sur l'environnement, les services publics ou la sécurité. Et elle n'exclut rien pour les prochaines municipales en 2026. "Il faudra faire l'union avec un projet collectif. Et je saurai prendre mes responsabilités".