JO Paris 2024. Lacanau et Hossegor prêtes pour accueillir les épreuves de surf en cas d'annulation à Tahiti

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Avec la tenue controversée des épreuves de surf des prochains Jeux Olympiques à Tahiti, les communes de Lacanau et Hossegor, anciennes villes candidates recalées sont disposées à recevoir l'événement au cas où il ne pourrait pas se tenir dans le Pacifique.

Les vagues de Lacanau à l'affiche des prochains JO de Paris ? Beaucoup en rêvaient en Gironde et la commune avait été candidate pour organiser les épreuves de surf. Elles ont finalement été attribuées en 2020 au site de Teahupo'o à Tahiti en Polynésie française. Mais les cartes sont peut-être rebattues.  

En effet, lors d'essais techniques vendredi 1er décembre, une barge prévue pour l'installation d'une nouvelle tour des juges a brisé du corail, poussant le gouvernement polynésien à mettre en pause les travaux.

Le site, mondialement connu pour sa célèbre vague et ses eaux transparentes, est depuis des mois au coeur de tensions entre le gouvernement polynésien, les organisateurs des JO, des riverains et des associations environnementales.

"On a renvoyé une candidature spontanée", indique ce matin à France 3, Laurent Peyrondet, le maire de Lacanau.

On a toujours été vigilants sur l'organisation à Tahiti. On a vu qu'il y avait des problèmes et on a donc continué à travailler sur cet événement avec un comité de pilotage.

Laurent Peyrondet

Maire de Lacanau.

La ville accueille chaque année en août le "Caraïbos Lacanau pro", une compétition organisée par la World Surf League (WSL), société qui gère le circuit professionnel.

Le maire continue de mettre en avant les points forts pour sa commune. "Pour notre candidature, nous étions en binôme avec la métropole de Bordeaux, sur notre expérience à organiser un événement de surf depuis 43 ans et aussi sur notre empreinte environnementale faible", rappelle l'élu. 

L'association environnementale française "Protection des océans" soutient cette nouvelle candidature de Lacanau. "Elle apparait sans aucun doute comme un site adapté pour garantir des JO durables et respectueux de notre patrimoine naturel". 

 

Vagues landaises

Deux autres territoires du sud-ouest, Biarritz et les Landes, comprenant Hossegor, Capbreton et Seignosse, s'étaient également portés candidats.

Alors que Biarritz n'est plus intéressée, le maire d'Hossegor l'est. "On est enthousiaste, on peut y croire mais cela n'est pas de notre ressort", dit Christophe Vignaud dont la commune est jumelée avec Teahupo'o depuis deux ans.  

On a laissé sous-entendre auprès des instances que nous sommes prêts s'il y avait besoin.

Christophe Vignaud

Maire d'Hossegor (Landes)

"On a l'habitude d'organiser des compétitions internationales, on en a déjà organisé, on a démontré qu'on pouvait le faire. Mais après, il faudrait mettre des moyens humains et financiers", précise le maire à France 3. 

L'association avec les deux autres communes du littoral permettrait de ne pas limiter le tourisme estival. "Sur les trois communes, on a suffisamment d'espace et de longueur de plage pour que les gens puissent en profiter", a-t-il indiqué mercredi sur franceinfo.

Christophe Vignaud reconnaît tout de même que le spectacle ne serait pas le même qu'à Tahiti en terme de hauteur de vagues. "En fait, sur tout le littoral atlantique, l'été, on n'est pas certains d'avoir de grosses vagues. On les a plutôt sur l'arrière-saison, en septembre et octobre". 

Le site breton de la Torche, dans le Finistère, s'est également manifesté. 

Contacté mercredi par l'AFP, le comité d'organisation des JO n'avait pas souhaité réagir dans l'immédiat.

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